Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine ? Jean-Christophe Taumotekava, musicien.
« Compétiteur de l’âme », amoureux de la scène, ancien champion de karaté devenu auteur-compositeur-interprète, Jean-Christophe a toujours aimé mettre ses passions en avant et « que tout le monde le regarde ».
C’est le père du jeune métis wallisien- polynésien qui lui transmet son amour du karaté et de la musique. Jean-Christophe apprend très vite la guitare avant de s’initier seul au chant. C’est très jeune également, à 4 ans, qu’il débute le karaté. Le petit garçon prend goût à ce sport. Entraîné en club et par son père, le Calédonien gagne dès l’adolescence ses premières compétitions. Il devient notamment champion du France en shito ryu dans la catégorie Cadet en moins de 75 kg. Concentré sur son sport, le jeune homme souhaite se donner toutes les chances de réussir. Le 10 janvier 2007, il intègre le pôle France de karaté à Montpellier. « C’était mon objectif, je voulais ensuite intégrer l’équipe de France pour devenir champion du monde ». Les débuts sont laborieux, si le sportif gagne les compétitions de préparation, lors des rencontres officielles, il n’est pas sur le podium. Scolarisé dans un lycée professionnel, il décide de quitter les cours. « C’était une erreur. C’est important de sortir son esprit de la compétition, c’est un équilibre ».
Redoublant les séances d’entraînement, Jean-Christophe, désormais dans la catégorie Senior, se classe notamment 3ème en Coupe de France et 3ème aux championnats d’Europe en 2011. La même année, aux Jeux du Pacifique, il est champion en open et par équipe. Une blessure au genou à la fin de cette année bouleverse ses plans. A un an des championnats du monde à Paris, le jeune homme « voit son rêve s’éloigner ». L’année suivante, il décide de reprendre ses études et passe un bac pro commerce en alternance à la CCI. Bien que s’entraînant toujours au sein du pôle France, le Calédonien réfléchit à de nouvelles perspectives. En 2014, après un an de préparation et de rééducation, Jean-Christophe rate sa sélection à Nîmes pour les championnats d’Europe. Un déclic pour le sportif. « J’étais fatigué, je n’étais plus motivé, je n’avais jamais réussi à récupérer mon niveau d’avant blessure ». Il démissionne du pôle France sans aucun regret. « La décision a été prise au bon moment ». Salarié d’un grand groupe de magasin de jouets, Jean-Christophe se consacre de plus en plus à sa musique.
S’il n’avait jamais arrêté de chanter tout le long de sa carrière sportive, il commence à composer. Lui, qui avait eu une expérience de comédien avec la série Foudre, souhaite se lancer à fond dans le domaine de la scène. Epaulé par son ami David, un comédien de la série, il saute le pas. Le 10 janvier 2015, huit ans jour pour jour après son arrivée à Montpellier, il s’installe à Paris. « J’ai quitté ma base- ma famille et mon pays - donc je ne vois pas pourquoi je ne recommencerais pas à zéro ailleurs ». Une nouvelle vie que JC Taums, de son nom de scène, envisage sereinement. Effectuant des missions ponctuelles dans l’évènementiel ou dans le même groupe de magasins de jouets, le Calédonien de 30 ans perfectionne sa musique et développe son réseau. « Le chemin va être long mais ça ne me fait pas peur ! »
C’est le père du jeune métis wallisien- polynésien qui lui transmet son amour du karaté et de la musique. Jean-Christophe apprend très vite la guitare avant de s’initier seul au chant. C’est très jeune également, à 4 ans, qu’il débute le karaté. Le petit garçon prend goût à ce sport. Entraîné en club et par son père, le Calédonien gagne dès l’adolescence ses premières compétitions. Il devient notamment champion du France en shito ryu dans la catégorie Cadet en moins de 75 kg. Concentré sur son sport, le jeune homme souhaite se donner toutes les chances de réussir. Le 10 janvier 2007, il intègre le pôle France de karaté à Montpellier. « C’était mon objectif, je voulais ensuite intégrer l’équipe de France pour devenir champion du monde ». Les débuts sont laborieux, si le sportif gagne les compétitions de préparation, lors des rencontres officielles, il n’est pas sur le podium. Scolarisé dans un lycée professionnel, il décide de quitter les cours. « C’était une erreur. C’est important de sortir son esprit de la compétition, c’est un équilibre ».
Redoublant les séances d’entraînement, Jean-Christophe, désormais dans la catégorie Senior, se classe notamment 3ème en Coupe de France et 3ème aux championnats d’Europe en 2011. La même année, aux Jeux du Pacifique, il est champion en open et par équipe. Une blessure au genou à la fin de cette année bouleverse ses plans. A un an des championnats du monde à Paris, le jeune homme « voit son rêve s’éloigner ». L’année suivante, il décide de reprendre ses études et passe un bac pro commerce en alternance à la CCI. Bien que s’entraînant toujours au sein du pôle France, le Calédonien réfléchit à de nouvelles perspectives. En 2014, après un an de préparation et de rééducation, Jean-Christophe rate sa sélection à Nîmes pour les championnats d’Europe. Un déclic pour le sportif. « J’étais fatigué, je n’étais plus motivé, je n’avais jamais réussi à récupérer mon niveau d’avant blessure ». Il démissionne du pôle France sans aucun regret. « La décision a été prise au bon moment ». Salarié d’un grand groupe de magasin de jouets, Jean-Christophe se consacre de plus en plus à sa musique.
S’il n’avait jamais arrêté de chanter tout le long de sa carrière sportive, il commence à composer. Lui, qui avait eu une expérience de comédien avec la série Foudre, souhaite se lancer à fond dans le domaine de la scène. Epaulé par son ami David, un comédien de la série, il saute le pas. Le 10 janvier 2015, huit ans jour pour jour après son arrivée à Montpellier, il s’installe à Paris. « J’ai quitté ma base- ma famille et mon pays - donc je ne vois pas pourquoi je ne recommencerais pas à zéro ailleurs ». Une nouvelle vie que JC Taums, de son nom de scène, envisage sereinement. Effectuant des missions ponctuelles dans l’évènementiel ou dans le même groupe de magasins de jouets, le Calédonien de 30 ans perfectionne sa musique et développe son réseau. « Le chemin va être long mais ça ne me fait pas peur ! »
Découvrez un extrait de Jean-Christophe en concert
par ambre@lefeivre.info