Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Mejo Naisseline, étudiante en droit.
« A force de travail, on parvient à son but ». Studieuse et volontaire, Mejo se donne les moyens de réussir. Déterminée à atteindre l’objectif qu’elle s’est fixée, elle reste concentrée malgré les doutes et les obstacles.
Originaire de Maré, la Calédonienne a toujours été une élève appliquée. « Je n’avais pas de facilité, j’ai toujours beaucoup travaillé ». Une discipline qui lui ouvre de nombreuses portes au lycée. En section S, elle pense faire médecine, comme ses sœurs, avant de se tourner vers le droit. « J’aimais plus les matières comme l’histoire et l’économie et mon oncle qui avait fait du droit m’a également influencé ». Après le bac, Mejo s’inscrit à l’Université de Nouvelle-Calédonie. Elle se spécialise en troisième année de licence en droit public. « J’ai choisi cette banche dans l’optique de travailler ensuite pour la Communauté du Pacifique ». Diplômée en 2013, elle s’envole pour le sud-ouest de la France où elle suit les cours du M1 en droit international, européen et comparé de l’université Toulouse- 1 –Capitole. Le changement est rude pour la jeune fille. « Il y avait une vraie différence de niveau entre la licence et le master, il fallait beaucoup travailler. Il y avait beaucoup d’oraux et j’étais mal à l’aise et très stressée ». Si la Calédonienne réussit son premier semestre, elle rate le second. Un échec qui ne la décourage pas. Lors de son deuxième M1, l’étudiante «appréhende mieux son année de travail ».
Une persévérance qui lui permet d’obtenir le M2 qu’elle souhaitait. « Je l’avais prévu dès ma L3 ! J’ai envoyé des lettres au responsable du master dès mon arrivée en métropole ». Reçue en M2 coopération économique et droit des affaires comparé, la Calédonienne continue sur la voie qu’elle s’est fixée : travailler un jour dans les relations internationales en Nouvelle-Calédonie. Un choix d’autant plus réfléchi que son M2 lui permet d’étudier toute une année au Vietnam. A l’université nationale de Hanoï, la jeune fille suit sa formation en français et en anglais tout en préparant un mémoire sur La communauté internationale face aux génocides actuels dont la seconde partie est consacrée au génocide en Papouasie Nouvelle-Guinée.
Diplômée en 2016, la question de la suite de ses études se pose. Doit-elle continuer, passer les concours de la fonction publique ou trouver du travail ? « Finalement, j’ai décidé de passer le concours d’avocat. C’est un métier qui ouvre beaucoup de portes y compris si on veut travailler pour une organisation ». Inscrite à l’Institut d’ Etudes Judiciaires (IEJ) de Toulouse, elle ne compte pas ses heures de travail. Mais son investissement ne suffit pas. « Je me suis mise beaucoup de pression. J’ai paniqué aux épreuves ». Là encore, Mejo ne baisse pas les bras. Elle vient de rempiler pour une nouvelle année de concours. Cette fois-ci avec une méthode de travail différente. « Je vais faire une prépa privée en plus de l’IEJ et vais travailler à fond les annales ». Regonflée à bloc après des vacances au pays, la Calédonienne, à force de travail et de volonté, croit en sa réussite.
par ambre@lefeivre.info
Originaire de Maré, la Calédonienne a toujours été une élève appliquée. « Je n’avais pas de facilité, j’ai toujours beaucoup travaillé ». Une discipline qui lui ouvre de nombreuses portes au lycée. En section S, elle pense faire médecine, comme ses sœurs, avant de se tourner vers le droit. « J’aimais plus les matières comme l’histoire et l’économie et mon oncle qui avait fait du droit m’a également influencé ». Après le bac, Mejo s’inscrit à l’Université de Nouvelle-Calédonie. Elle se spécialise en troisième année de licence en droit public. « J’ai choisi cette banche dans l’optique de travailler ensuite pour la Communauté du Pacifique ». Diplômée en 2013, elle s’envole pour le sud-ouest de la France où elle suit les cours du M1 en droit international, européen et comparé de l’université Toulouse- 1 –Capitole. Le changement est rude pour la jeune fille. « Il y avait une vraie différence de niveau entre la licence et le master, il fallait beaucoup travailler. Il y avait beaucoup d’oraux et j’étais mal à l’aise et très stressée ». Si la Calédonienne réussit son premier semestre, elle rate le second. Un échec qui ne la décourage pas. Lors de son deuxième M1, l’étudiante «appréhende mieux son année de travail ».
Une persévérance qui lui permet d’obtenir le M2 qu’elle souhaitait. « Je l’avais prévu dès ma L3 ! J’ai envoyé des lettres au responsable du master dès mon arrivée en métropole ». Reçue en M2 coopération économique et droit des affaires comparé, la Calédonienne continue sur la voie qu’elle s’est fixée : travailler un jour dans les relations internationales en Nouvelle-Calédonie. Un choix d’autant plus réfléchi que son M2 lui permet d’étudier toute une année au Vietnam. A l’université nationale de Hanoï, la jeune fille suit sa formation en français et en anglais tout en préparant un mémoire sur La communauté internationale face aux génocides actuels dont la seconde partie est consacrée au génocide en Papouasie Nouvelle-Guinée.
Diplômée en 2016, la question de la suite de ses études se pose. Doit-elle continuer, passer les concours de la fonction publique ou trouver du travail ? « Finalement, j’ai décidé de passer le concours d’avocat. C’est un métier qui ouvre beaucoup de portes y compris si on veut travailler pour une organisation ». Inscrite à l’Institut d’ Etudes Judiciaires (IEJ) de Toulouse, elle ne compte pas ses heures de travail. Mais son investissement ne suffit pas. « Je me suis mise beaucoup de pression. J’ai paniqué aux épreuves ». Là encore, Mejo ne baisse pas les bras. Elle vient de rempiler pour une nouvelle année de concours. Cette fois-ci avec une méthode de travail différente. « Je vais faire une prépa privée en plus de l’IEJ et vais travailler à fond les annales ». Regonflée à bloc après des vacances au pays, la Calédonienne, à force de travail et de volonté, croit en sa réussite.
par ambre@lefeivre.info