Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Michael Rossi, ingénieur automobile.
Dans la famille de Michael, le goût de la vitesse et la passion de l’automobile se sont transmis de génération en génération. Le jeune Calédonien a repris le flambeau familial. Féru de sport automobile et ancien champion local de kart, Michael est aujourd’hui ingénieur spécialisé dans la dynamique du véhicule. Il a fait de sa passion, son métier.
Pour le jeune homme, la course automobile fut une « évidence », lui qui a toujours baigné dans cet univers. « Dès 3 ans, j’avais un quad, tous les dimanches, on regardait les courses à la télé et en famille. Dès petit, j’ai eu envie de devenir pilote ». Michael, dont le grand-père, Yves Bensaci, est une figure du sport automobile en Nouvelle-Calédonie, débute le kart à 7 ans. A l’époque, la piste d’entraînement n’existe pas encore et le garçon va conduire sur le parking de l’ancien Continent. Il débute ses premières compétions quand la piste sort de terre après neuf ans de pratique. « Ce fut un soulagement, cette piste a tout changé ».
Ce terrain permet surtout à Michael de se révéler. Le Calédonien possède un impressionnant palmarès: premier lors des challenges dans la catégorie junior en 2008, champion de Nouvelle-Calédonie en 2009, premier lors des challenges catégorie DD2 en 2010. Il participe également aux Mondiaux avec l‘équipe de France et termine même dans le Top 50 en 2010. Passionné par son sport, Michael préfère assurer ses arrières toutefois. « Je savais que le kart n’allait pas me nourrir ». Après son bac, il obtient un BTS assistance technique d’ingénieur avant d’intégrer la prépa scientifique à Jules Garnier. S’ensuit alors une année et demie de travail qui l’oblige à s’éloigner de la compétition. « Il fallait que je me donne les moyens de réussir les concours ». Ses efforts payent et Michael intègre l’Institut Supérieur de l’Automobile et des Transports à Nevers. Pendant trois ans, il assouvit une autre partie de sa passion. « J’ai fait ce choix d’école car dans le kart, ce qui m’intéressait également, c’était la machine, les roulages, j’avais envie de travailler avec les pilotes ».
En stage en 2016 chez Racing Engineering en Andalousie (Espagne), Michael passe « six mois géniaux ». « J’étais ingénieur simulateur, je m’occupais du développement du simulateur de pilotage ». Récemment diplômé, le jeune homme de bientôt 25 ans n’a pas abandonné le kart. « J’ai continué pendant mes études pour mon loisir mais je suis motivé pour reprendre la compétition un jour ». En attendant, Michael se focalise sur un objectif, celui de trouver une place en Europe comme ingénieur de piste. Un métier qui lui permet d’être au contact des voitures et de continuer à vivre sa passion. Une passion qu’il peut partager en famille. « Mes proches m’ont toujours soutenu, ils ont toujours cru en moi, ils me disent de ne rien lâcher ».
par ambre@lefeivre.info
Pour le jeune homme, la course automobile fut une « évidence », lui qui a toujours baigné dans cet univers. « Dès 3 ans, j’avais un quad, tous les dimanches, on regardait les courses à la télé et en famille. Dès petit, j’ai eu envie de devenir pilote ». Michael, dont le grand-père, Yves Bensaci, est une figure du sport automobile en Nouvelle-Calédonie, débute le kart à 7 ans. A l’époque, la piste d’entraînement n’existe pas encore et le garçon va conduire sur le parking de l’ancien Continent. Il débute ses premières compétions quand la piste sort de terre après neuf ans de pratique. « Ce fut un soulagement, cette piste a tout changé ».
Ce terrain permet surtout à Michael de se révéler. Le Calédonien possède un impressionnant palmarès: premier lors des challenges dans la catégorie junior en 2008, champion de Nouvelle-Calédonie en 2009, premier lors des challenges catégorie DD2 en 2010. Il participe également aux Mondiaux avec l‘équipe de France et termine même dans le Top 50 en 2010. Passionné par son sport, Michael préfère assurer ses arrières toutefois. « Je savais que le kart n’allait pas me nourrir ». Après son bac, il obtient un BTS assistance technique d’ingénieur avant d’intégrer la prépa scientifique à Jules Garnier. S’ensuit alors une année et demie de travail qui l’oblige à s’éloigner de la compétition. « Il fallait que je me donne les moyens de réussir les concours ». Ses efforts payent et Michael intègre l’Institut Supérieur de l’Automobile et des Transports à Nevers. Pendant trois ans, il assouvit une autre partie de sa passion. « J’ai fait ce choix d’école car dans le kart, ce qui m’intéressait également, c’était la machine, les roulages, j’avais envie de travailler avec les pilotes ».
En stage en 2016 chez Racing Engineering en Andalousie (Espagne), Michael passe « six mois géniaux ». « J’étais ingénieur simulateur, je m’occupais du développement du simulateur de pilotage ». Récemment diplômé, le jeune homme de bientôt 25 ans n’a pas abandonné le kart. « J’ai continué pendant mes études pour mon loisir mais je suis motivé pour reprendre la compétition un jour ». En attendant, Michael se focalise sur un objectif, celui de trouver une place en Europe comme ingénieur de piste. Un métier qui lui permet d’être au contact des voitures et de continuer à vivre sa passion. Une passion qu’il peut partager en famille. « Mes proches m’ont toujours soutenu, ils ont toujours cru en moi, ils me disent de ne rien lâcher ».
Michael nous fait partager quelques moments de son stage chez Racing Engineering
par ambre@lefeivre.info