Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Mikael Ducrozet, kinésiologue.
« Ma mère était infirmière à domicile et je la suivais lors de ses tournées. Elle m’a montré le côté humain du métier. » Au-delà de soigner un patient, ce qui importe à Mikael, c’est avant tout, de le considérer. En choisissant de devenir kinésiologue, le Calédonien perdure quelque part l’héritage de sa mère. À travers son témoignage, c’est aussi un bel hommage qu’il rend au monde hospitalier.
Dès le collège, cette envie de prendre soin des autres se fait sentir. Ce grand sportif est certes influencé par le métier de ses parents - « ils m’ont transmis l’amour pour les gens » -, mais le garçon est également marqué par un séjour à l’hôpital quand il était enfant. « Je m’étais luxé une cervicale quand j’avais 9- 10 ans. Je suis resté un mois à l’hôpital, c’est là, que j’ai découvert le monde hospitalier. Même s’il y avait des choses graves autour de moi, le personnel ne me le faisait pas sentir. Ils étaient aux petits soins pour moi. » L’importance du sport dans sa vie influe également sur ses décisions. Il pratique dès l’enfance le basket, le muay thaï puis le rugby.
Après un bac S option physique /chimie, le garçon originaire de Rivière Salée choisit le Canada pour la poursuite de ses études, convaincu par un ami calédonien déjà sur place. Décidé à ne pas être derrière un bureau, à travailler dans la performance sportive et la réadaptation, il arrête son choix sur un bachelor of exercice physiologist (ou licence de kinésiologie en français) à l’Université de Montréal. Très vite, l’étudiant se félicite d’avoir suivi cette voie. « Lors de mes stages, dont un effectué en Nouvelle-Calédonie, j’ai aimé être ‘un plus’ pour les kinés. » Pour Mikael, un kinésiologue est « dans un objectif de retour à la performance pour le patient. » Passionné par son travail, il effectue des formations en réadaptation cardiaque. « J’ai beaucoup aimé travailler avec cet autre type de population de patients : des tétraplégiques, des personnes qui ont fait des AVC ou des attaques cardiaques. Il y a un côté plus humain. »
Diplômé en 2013, le rugbyman amateur obtient un permis de travail de trois ans. Il est embauché l’année suivante par Nautilus Plus (une des plus grandes chaînes de salles de sport du Canada NDLR) comme kinésiologue / entraîneur personnel. Le jeune homme décide de reprendre ses études en 2015 pour devenir ostéophate. Une volonté mue par l’envie de répondre encore plus aux besoins des patients. « Mon idéal est de travailler avec d’autres professions comme des nutritionnistes, des psychologues, de travailler main dans la main pour entourer le patient. Qu’il soit au centre de tout cela. » La formation durant sept ans, Mikael jongle entre ses cours au Collège ostéopathique de Montréal et son temps partiel à Nautilus Plus. Un quotidien éreintant qui n’est pas près de s’arrêter. En décembre, Mikael deviendra interne en ostéopathie (IO). Pour pouvoir être diplômé deux ans plus tard, il va devoir s’atteler à la rédaction d’un mémoire. Surtout, dès cette fin d’année, il pourra exercer en tant qu’IO au sein de Nautilus Plus. « C’est un avantage pour eux comme pour moi. » Au Canada ou sur le Caillou, Mikael ne sait pas encore où il mettra en application ses compétences. Pour lui, le plus important actuellement est « de se faire une expérience. De devenir meilleur. »
par ambre@lefeivre.com
Dès le collège, cette envie de prendre soin des autres se fait sentir. Ce grand sportif est certes influencé par le métier de ses parents - « ils m’ont transmis l’amour pour les gens » -, mais le garçon est également marqué par un séjour à l’hôpital quand il était enfant. « Je m’étais luxé une cervicale quand j’avais 9- 10 ans. Je suis resté un mois à l’hôpital, c’est là, que j’ai découvert le monde hospitalier. Même s’il y avait des choses graves autour de moi, le personnel ne me le faisait pas sentir. Ils étaient aux petits soins pour moi. » L’importance du sport dans sa vie influe également sur ses décisions. Il pratique dès l’enfance le basket, le muay thaï puis le rugby.
Après un bac S option physique /chimie, le garçon originaire de Rivière Salée choisit le Canada pour la poursuite de ses études, convaincu par un ami calédonien déjà sur place. Décidé à ne pas être derrière un bureau, à travailler dans la performance sportive et la réadaptation, il arrête son choix sur un bachelor of exercice physiologist (ou licence de kinésiologie en français) à l’Université de Montréal. Très vite, l’étudiant se félicite d’avoir suivi cette voie. « Lors de mes stages, dont un effectué en Nouvelle-Calédonie, j’ai aimé être ‘un plus’ pour les kinés. » Pour Mikael, un kinésiologue est « dans un objectif de retour à la performance pour le patient. » Passionné par son travail, il effectue des formations en réadaptation cardiaque. « J’ai beaucoup aimé travailler avec cet autre type de population de patients : des tétraplégiques, des personnes qui ont fait des AVC ou des attaques cardiaques. Il y a un côté plus humain. »
Diplômé en 2013, le rugbyman amateur obtient un permis de travail de trois ans. Il est embauché l’année suivante par Nautilus Plus (une des plus grandes chaînes de salles de sport du Canada NDLR) comme kinésiologue / entraîneur personnel. Le jeune homme décide de reprendre ses études en 2015 pour devenir ostéophate. Une volonté mue par l’envie de répondre encore plus aux besoins des patients. « Mon idéal est de travailler avec d’autres professions comme des nutritionnistes, des psychologues, de travailler main dans la main pour entourer le patient. Qu’il soit au centre de tout cela. » La formation durant sept ans, Mikael jongle entre ses cours au Collège ostéopathique de Montréal et son temps partiel à Nautilus Plus. Un quotidien éreintant qui n’est pas près de s’arrêter. En décembre, Mikael deviendra interne en ostéopathie (IO). Pour pouvoir être diplômé deux ans plus tard, il va devoir s’atteler à la rédaction d’un mémoire. Surtout, dès cette fin d’année, il pourra exercer en tant qu’IO au sein de Nautilus Plus. « C’est un avantage pour eux comme pour moi. » Au Canada ou sur le Caillou, Mikael ne sait pas encore où il mettra en application ses compétences. Pour lui, le plus important actuellement est « de se faire une expérience. De devenir meilleur. »
par ambre@lefeivre.com