Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs? Cette semaine, Nancy, étudiante en imagerie médicale.
A 21 ans, Nancy Tapu est étudiante en imagerie médicale et radiologie thérapeutique. Travailler dans le domaine de la santé est un choix de carrière qui motive la Calédonienne depuis son plus jeune âge. Une volonté liée à son passé.
La jeune fille est née grande prématurée. Sa mère a accouché à cinq mois de grossesse de jumelles. Si sa sœur n’a pas survécu, Nancy s’est accrochée grâce notamment aux soins reçus par le personnel médical. Durant une partie de son enfance, la métisse wallisienne et tahitienne fait de très fréquentes visites à l’hôpital. « J’y venais pour des piqûres, pour que l’on vérifie ma croissance, mon poids. J’étais une enfant fragile, souvent malade ». De ces nombreux séjours, Nancy garde en souvenir l’attention et la douceur du personnel médical à son égard.
Plus tard, la petite fille décide de travailler dans ce domaine. « En voyant comment le personnel de santé s’était occupé de moi, comment il prenait soin des patients, des enfants, j’ai eu envie de transmettre la même chose ». Dès lors, elle ne démord pas de son choix. En 2013, la Calédonienne obtient son bac Sanitaire et Social. Nancy envisage de partir se former en métropole et prépare un dossier auprès de la Province Sud. Dans l’impossibilité de quitter la Nouvelle-Calédonie à cette époque, la jeune femme se tourne vers d’autres formations. Elle loupe de peu le concours d’infirmière mais obtient celui proposé par la CCI pour être préparateur en pharmacie. Elle intègre ce cursus avant de le quitter un an plus tard. « Je cherchais vraiment le contact avec les patients, le côté ‘soignant’, cette voie ne me correspondait pas ». En 2015, Nancy peut enfin poursuivre ses études ailleurs. Elle s’installe à Neuville-sur-Oise, en région parisienne, pour faire un DTS (Diplôme de Technicien Supérieur) d’imagerie médicale et radiologie thérapeutique. Une formation qui permet de devenir « manipulateur », d’assister certains médecins notamment les radiologues.
Un choix de formation qui ravit la Calédonienne. « Ca me plaît de plus en plus, j’ai trouvé ma place et même mes tuteurs me disent que j’ai choisi la bonne voie ». La jeune femme multiplie les stages dans les établissements hospitaliers et les différents services. Elle a d’ailleurs fait un stage en radiologie en juin 2016 à l’hôpital Gaston Bourret. Actuellement en deuxième année, Nancy se spécialisera l’an prochain. « J’hésite entre la radiothérapie et l’imagerie diagnostic. Lors de mon stage en radiothérapie, j’ai été impressionnée par le courage des patients ». Une fois diplômée, la Calédonienne hésite entre poursuivre ses études ou entrer dans le monde du travail et pourquoi pas postuler au Médipôle. En attendant, elle sera cet été en stage au service électro- physiologie de l’hôpital Necker- Enfants malades.
Quel regard Nancy porte-t-elle sur son parcours ?
par ambre@lefeivre.info
La jeune fille est née grande prématurée. Sa mère a accouché à cinq mois de grossesse de jumelles. Si sa sœur n’a pas survécu, Nancy s’est accrochée grâce notamment aux soins reçus par le personnel médical. Durant une partie de son enfance, la métisse wallisienne et tahitienne fait de très fréquentes visites à l’hôpital. « J’y venais pour des piqûres, pour que l’on vérifie ma croissance, mon poids. J’étais une enfant fragile, souvent malade ». De ces nombreux séjours, Nancy garde en souvenir l’attention et la douceur du personnel médical à son égard.
Plus tard, la petite fille décide de travailler dans ce domaine. « En voyant comment le personnel de santé s’était occupé de moi, comment il prenait soin des patients, des enfants, j’ai eu envie de transmettre la même chose ». Dès lors, elle ne démord pas de son choix. En 2013, la Calédonienne obtient son bac Sanitaire et Social. Nancy envisage de partir se former en métropole et prépare un dossier auprès de la Province Sud. Dans l’impossibilité de quitter la Nouvelle-Calédonie à cette époque, la jeune femme se tourne vers d’autres formations. Elle loupe de peu le concours d’infirmière mais obtient celui proposé par la CCI pour être préparateur en pharmacie. Elle intègre ce cursus avant de le quitter un an plus tard. « Je cherchais vraiment le contact avec les patients, le côté ‘soignant’, cette voie ne me correspondait pas ». En 2015, Nancy peut enfin poursuivre ses études ailleurs. Elle s’installe à Neuville-sur-Oise, en région parisienne, pour faire un DTS (Diplôme de Technicien Supérieur) d’imagerie médicale et radiologie thérapeutique. Une formation qui permet de devenir « manipulateur », d’assister certains médecins notamment les radiologues.
Un choix de formation qui ravit la Calédonienne. « Ca me plaît de plus en plus, j’ai trouvé ma place et même mes tuteurs me disent que j’ai choisi la bonne voie ». La jeune femme multiplie les stages dans les établissements hospitaliers et les différents services. Elle a d’ailleurs fait un stage en radiologie en juin 2016 à l’hôpital Gaston Bourret. Actuellement en deuxième année, Nancy se spécialisera l’an prochain. « J’hésite entre la radiothérapie et l’imagerie diagnostic. Lors de mon stage en radiothérapie, j’ai été impressionnée par le courage des patients ». Une fois diplômée, la Calédonienne hésite entre poursuivre ses études ou entrer dans le monde du travail et pourquoi pas postuler au Médipôle. En attendant, elle sera cet été en stage au service électro- physiologie de l’hôpital Necker- Enfants malades.
Quel regard Nancy porte-t-elle sur son parcours ?
Calédoniens ailleurs : Nancy Tapu, le goût de prendre soin des autres
par ambre@lefeivre.info