Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Nathan Agez, étudiant en informatique.
Si certains mettent des années à trouver leur voie, pour d’autres, le chemin est tout tracé. Nathan est de ceux-là. Le Calédonien sait ce qu’il veut faire et où il va, et ce depuis toujours.
Dès le collège, le Nouméen se prend de passion pour l’informatique. « Je trouvais intéressant de découvrir tout ce que l’on pouvait faire avec un ordinateur et comment cela fonctionnait. »Très vite, celui qui s’est mis à coder à 13 ans, sait que ce loisir deviendra son métier. Une passion que Nathan utilise à bon escient au lycée. En Première, il participe ainsi au programme sciences académies. Grâce à son stage à l’IRD et son travail sur le phénomène El Nino, il participe à la finale qui se tient à Paris dans les locaux de l’ENS. Bachelier en 2016, l’étudiant également originaire de Thio postule auprès d’ Epitech, l’ École pour l’informatique et les nouvelles technologies. « Je voulais intégrer une école où je pouvais faire de la programmation avec un diplôme reconnu par l’Etat. »
Retenu, il décide de rejoindre le campus de Montpellier. Et en attendant la rentrée, Nathan développe ses compétences en travaillant neuf mois dans une entreprise de multimédias au sein de laquelle il développe un système de gestion d’entrée SAV. Arrivé à l’automne 2017 en métropole, le Calédonien découvre la vie étudiante et ses tracas. « Je m’étais réservé un logement dans une résidence universitaire par internet. Je me suis rendu compte qu’elle était dans un quartier chaud de la ville et à 45 minutes de tram de mon école. » Loin d’en être affecté, le jeune homme termine sa première année parmi les premiers au classement national. Plus motivé que jamais, il rejoint Taker, la junior entreprise d’Epitech. Il y effectue des missions ponctuelles rémunérées en tant que développeur puis comme commercial dans le but d’avoir plusieurs cordes à son arc. L’étudiant continue sur ce si bon chemin en effectuant un stage auprès de Naval Group (l’entreprise spécialisée dans l’industrie navale, participe notamment à la construction de porte-avions ndlr) en 2018 travaillant sur un projet confidentiel défense.
En deuxième année, le Calédonien, décidément bien occupé, continue sur sa lancée. Il devient vice-président de Taker multipliant les projets et les événements. Un rythme qui le conduit au bord du burn out. « J’ai eu trop de choses à gérer et le mal du pays aussi. » Du repos pendant plusieurs semaines et une meilleure répartition des tâches lui permettent de reprendre le dessus. Une énergie retrouvée que ce mordu d’informatique utilise pour participer à la Project Week, un concours parrainé cette année par France TV Publicité. Il s’agissait d’imaginer les formats publicitaires vidéo de demain. Avec son groupe, Nathan imagine une solution permettant le placement de produit interactif. Sélectionné, il a présenté ce lundi 27 mai son travail, terminant en quatrième position. Alors que son année s’achève, l’étudiant – promo 2022 – veut continuer de mettre toutes les chances de son côté. « J’aimerais intégrer la Hong Kong University of Sciences and Technologies en quatrième année. Elle est classée seizième mondiale et j’aimerais avoir un double diplôme. Après mes études, mon objectif est d’intégrer un géant du web. Je m’y prépare déjà en lisant des ouvrages d’anciens recruteurs avec conseils et exercices. »
par ambre@lefeivre.com
Dès le collège, le Nouméen se prend de passion pour l’informatique. « Je trouvais intéressant de découvrir tout ce que l’on pouvait faire avec un ordinateur et comment cela fonctionnait. »Très vite, celui qui s’est mis à coder à 13 ans, sait que ce loisir deviendra son métier. Une passion que Nathan utilise à bon escient au lycée. En Première, il participe ainsi au programme sciences académies. Grâce à son stage à l’IRD et son travail sur le phénomène El Nino, il participe à la finale qui se tient à Paris dans les locaux de l’ENS. Bachelier en 2016, l’étudiant également originaire de Thio postule auprès d’ Epitech, l’ École pour l’informatique et les nouvelles technologies. « Je voulais intégrer une école où je pouvais faire de la programmation avec un diplôme reconnu par l’Etat. »
Retenu, il décide de rejoindre le campus de Montpellier. Et en attendant la rentrée, Nathan développe ses compétences en travaillant neuf mois dans une entreprise de multimédias au sein de laquelle il développe un système de gestion d’entrée SAV. Arrivé à l’automne 2017 en métropole, le Calédonien découvre la vie étudiante et ses tracas. « Je m’étais réservé un logement dans une résidence universitaire par internet. Je me suis rendu compte qu’elle était dans un quartier chaud de la ville et à 45 minutes de tram de mon école. » Loin d’en être affecté, le jeune homme termine sa première année parmi les premiers au classement national. Plus motivé que jamais, il rejoint Taker, la junior entreprise d’Epitech. Il y effectue des missions ponctuelles rémunérées en tant que développeur puis comme commercial dans le but d’avoir plusieurs cordes à son arc. L’étudiant continue sur ce si bon chemin en effectuant un stage auprès de Naval Group (l’entreprise spécialisée dans l’industrie navale, participe notamment à la construction de porte-avions ndlr) en 2018 travaillant sur un projet confidentiel défense.
En deuxième année, le Calédonien, décidément bien occupé, continue sur sa lancée. Il devient vice-président de Taker multipliant les projets et les événements. Un rythme qui le conduit au bord du burn out. « J’ai eu trop de choses à gérer et le mal du pays aussi. » Du repos pendant plusieurs semaines et une meilleure répartition des tâches lui permettent de reprendre le dessus. Une énergie retrouvée que ce mordu d’informatique utilise pour participer à la Project Week, un concours parrainé cette année par France TV Publicité. Il s’agissait d’imaginer les formats publicitaires vidéo de demain. Avec son groupe, Nathan imagine une solution permettant le placement de produit interactif. Sélectionné, il a présenté ce lundi 27 mai son travail, terminant en quatrième position. Alors que son année s’achève, l’étudiant – promo 2022 – veut continuer de mettre toutes les chances de son côté. « J’aimerais intégrer la Hong Kong University of Sciences and Technologies en quatrième année. Elle est classée seizième mondiale et j’aimerais avoir un double diplôme. Après mes études, mon objectif est d’intégrer un géant du web. Je m’y prépare déjà en lisant des ouvrages d’anciens recruteurs avec conseils et exercices. »
par ambre@lefeivre.com