Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Nunsia Tui, étudiante en master qualité, hygiène, sécurité.
Un maître-mot caractérise Nunsia : volonté. La Calédonienne a d’ailleurs pour devise « Il faut le vouloir pour le pouvoir. » Titulaire d’un DUT et d’une licence, c’est grâce à sa motivation et ses différentes formations que l’étudiante a trouvé sa voie.
Au lycée, c’est en S que la jeune fille d’origine wallisienne choisit de s’orienter même si les voies de formation sont multiples et qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut faire. « Ma mère me le conseillait, mes professeurs étaient d’accord et j’aimais les matières scientifiques. » En terminale, Nunsia se lance son premier défi : intégrer la prépa Sciences-Po Paris. « Je voulais me prendre en main, prouver que j’étais autonome. » Reçue, l’élève doit toutefois affronter un échec. Au bac, elle est au rattrapage. « Ce fut une énorme claque. J’étais admissible pour Sciences-Po mais il fallait avoir son bac du premier coup pour continuer. » Face à ce revers, la Calédonienne décide de redoubler. « Je pense que je m’étais reposée sur mes lauriers. Depuis, je suis déterminée dans tout ce que je fais. » La deuxième tentative est la bonne. Bachelière, Nunsia souhaite poursuivre ses études en métropole.
Décidée à travailler à la SLN – « car j’ai tous mes tontons qui sont là-bas et je voulais les dépasser » - la jeune fille travaille pendant près d’un an pour économiser. En août 2013, elle arrive à Périgueux pour faire un DUT Génie chimique, génie des procédés option bioprocédés à l’IUT de la ville. Une formation qui ravit la jeune fille. Diplômée en 2015, la Calédonienne ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Elle s’inscrit en L2 de Physique, Chimie, Astrophysique, Météorologie, Énergie à Tarbes. Pourquoi un tel choix ? « Parce que la météo m’intéressait et que j’étais acceptée dans cette formation. » Un coup de tête gagnant pour l’étudiante. Pendant sa formation, elle réalise un projet tutoré dans le domaine de l’énergie, plus exactement sur la modélisation des cuiseurs domestiques économes. « J’y étais chef de projet et cela m’a ouvert les yeux. Je me suis dit plus tard, je veux gérer une équipe et travailler sur les procédés.»
Titulaire de sa licence en juillet 2018, la jeune fille originaire de Païta intègre le master qualité, hygiène, sécurité, parcours management intégré de la performance. Actuellement en M1, l’étudiante a enfin trouvé sa voie. « Devenir qualiticienne me correspond car j’aime être en contact avec toutes les corps de métier d’une entreprise et chercher des causes à d’éventuels problèmes. » Après son diplôme, la Calédonienne souhaite effectuer un second master. « J’aimerais avoir une double compétence. Me spécialiser cette fois-ci dans le domaine commercial pour perfectionner mon relationnel. » L’après, Nunsia l’envisage au pays et a toujours en tête son idée de départ. « Je me vois bien travailler à la SLN, gérer dans mon domaine des équipes. »
par ambre@lefeivre.com
Je ne sais pas trop quoi dire sur cela. Je trouve qu’on n’est pas assez informé sur en quoi consiste l’indépendance. Je ne sais pas ce que veut dire réellement l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
Quelle vie voulez-vous construire en Nouvelle-Calédonie ?
J’aimerais mettre en pratique mes compétences, partager mon expérience. J’aimerais partager ça avec les jeunes, essayer de les motiver. Les encourager à sortir de la Nouvelle-Calédonie pour montrer que la vie est belle ailleurs, qu’ils n’aient pas peur de se lancer des défis.
Comment la Nouvelle-Calédonie doit se développer ? Dans quels domaines ?
Je pense que c’est l’environnement qui devrait être développé.
Au lycée, c’est en S que la jeune fille d’origine wallisienne choisit de s’orienter même si les voies de formation sont multiples et qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut faire. « Ma mère me le conseillait, mes professeurs étaient d’accord et j’aimais les matières scientifiques. » En terminale, Nunsia se lance son premier défi : intégrer la prépa Sciences-Po Paris. « Je voulais me prendre en main, prouver que j’étais autonome. » Reçue, l’élève doit toutefois affronter un échec. Au bac, elle est au rattrapage. « Ce fut une énorme claque. J’étais admissible pour Sciences-Po mais il fallait avoir son bac du premier coup pour continuer. » Face à ce revers, la Calédonienne décide de redoubler. « Je pense que je m’étais reposée sur mes lauriers. Depuis, je suis déterminée dans tout ce que je fais. » La deuxième tentative est la bonne. Bachelière, Nunsia souhaite poursuivre ses études en métropole.
Décidée à travailler à la SLN – « car j’ai tous mes tontons qui sont là-bas et je voulais les dépasser » - la jeune fille travaille pendant près d’un an pour économiser. En août 2013, elle arrive à Périgueux pour faire un DUT Génie chimique, génie des procédés option bioprocédés à l’IUT de la ville. Une formation qui ravit la jeune fille. Diplômée en 2015, la Calédonienne ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Elle s’inscrit en L2 de Physique, Chimie, Astrophysique, Météorologie, Énergie à Tarbes. Pourquoi un tel choix ? « Parce que la météo m’intéressait et que j’étais acceptée dans cette formation. » Un coup de tête gagnant pour l’étudiante. Pendant sa formation, elle réalise un projet tutoré dans le domaine de l’énergie, plus exactement sur la modélisation des cuiseurs domestiques économes. « J’y étais chef de projet et cela m’a ouvert les yeux. Je me suis dit plus tard, je veux gérer une équipe et travailler sur les procédés.»
Titulaire de sa licence en juillet 2018, la jeune fille originaire de Païta intègre le master qualité, hygiène, sécurité, parcours management intégré de la performance. Actuellement en M1, l’étudiante a enfin trouvé sa voie. « Devenir qualiticienne me correspond car j’aime être en contact avec toutes les corps de métier d’une entreprise et chercher des causes à d’éventuels problèmes. » Après son diplôme, la Calédonienne souhaite effectuer un second master. « J’aimerais avoir une double compétence. Me spécialiser cette fois-ci dans le domaine commercial pour perfectionner mon relationnel. » L’après, Nunsia l’envisage au pays et a toujours en tête son idée de départ. « Je me vois bien travailler à la SLN, gérer dans mon domaine des équipes. »
par ambre@lefeivre.com
A une semaine du référendum d’autodétermination, découvrez chaque semaine, le regard que porte le « Calédonien ailleurs » de la semaine sur cette échéance. Nunsia a répondu à nos questions.
Comment appréhendez vous le référendum ? Êtes vous sereine, inquiète ?Je ne sais pas trop quoi dire sur cela. Je trouve qu’on n’est pas assez informé sur en quoi consiste l’indépendance. Je ne sais pas ce que veut dire réellement l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
Quelle vie voulez-vous construire en Nouvelle-Calédonie ?
J’aimerais mettre en pratique mes compétences, partager mon expérience. J’aimerais partager ça avec les jeunes, essayer de les motiver. Les encourager à sortir de la Nouvelle-Calédonie pour montrer que la vie est belle ailleurs, qu’ils n’aient pas peur de se lancer des défis.
Comment la Nouvelle-Calédonie doit se développer ? Dans quels domaines ?
Je pense que c’est l’environnement qui devrait être développé.