Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Romain Garcia, entraîneur et globe-trotteur.
Passionné de foot et de voyages, Romain s’est lancé dans un défi fou, visiter douze pays en douze mois. Mais loin de jouer les simples touristes, le Calédonien réalise « un projet sportif, caritatif et surtout humaniste ». Le jeune homme de 27 ans propose bénévolement des activités sportives et surtout footballistiques à des associations, écoles ou encore orphelinats des pays qu’il découvre. Romain en profite pour faire des dons de matériel grâce à des partenariats et des sponsors.
Dès son plus jeune âge, le Marseillais d’adoption conjugue ses deux passions. « Mes parents avaient la bougeotte, ils m’ont transmis le virus. » Mordu de foot, l’adolescent passé par l’AS Magenta, fait partie des équipes U15 et U17 de la sélection calédonienne. C’est dans cette voie qu’il choisit de faire carrière. Le bac en poche, le jeune homme s’envole quelques mois parcourir les États-Unis avant d’intégrer une licence STAPS à Marseille. Dynamique et déterminé à réussir tout ce qu’il entreprend, Romain multiplie les projets. Il devient un membre incontournable du Stade Marseillais Université Club (SMUC) en étant tour à tour joueur, entraîneur et éducateur. Il accomplit un service civique d’un an tout en faisant des jobs étudiants. Diplômé en 2014, il enchaîne avec un master en management des organisations sportives. L’occasion d’accroître ses compétences lors de ses stages au sein de différentes institutions. Titulaire d’un bac +5 en 2016, Romain cherche alors du travail. Il effectue un CDD à la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale, là où il avait fait un de ses stages. « J’étais professeur de sport, j’avais des missions de conseiller technique. »
Son contrat terminé, le Calédonien décide de devenir auto entrepreneur. « Je ne trouvais pas de travail, je me suis créé une opportunité. J’évoluais dans le conseil associatif. » Pendant un an, le jeune homme multiplie les missions mais connaît également des temps de vaches maigres, les associations dépendant des subventions publiques. Il trouve un poste en CDD à la mairie de Marseille comme directeur d’un centre de loisirs. C’est à cette période qu’il mûrit son projet de tour du monde. Dès la fin de sa licence, l’idée avait germé dans son esprit. « Je me suis dit : ‘j’aime le foot, j’aime le voyage, il faut regrouper tout cela’. Je voulais aussi véhiculer et partager les valeurs du foot. » Deux ans après être entré dans la vie active, Romain estime que le bon moment est arrivé. De décembre 2017 à juillet 2018, il peaufine les étapes de son voyage soutenu par l’association Parnas’. Il y a un mois et demi, le jeune homme a fait ses valises et s’est lancé dans l’aventure. Le Calédonien s’est d’abord arrêté en Guyane avant de débarquer il y a quelques jours au Brésil. En septembre, c’est en Bolivie, qu’il échangera des balles avec des jeunes du pays. Plein d’entrain et positif, Romain voit avec satisfaction la réalisation de son projet. « J’ai le sentiment d’être au début de quelque chose. »
Pour suivre les aventures de Romain à travers le globe, vous pouvez le retrouver sur sa page Facebook ou découvrir son site
par ambre@lefeivre.info
Je reste relativement serein quant à la décision des citoyens Calédoniens. Je trouve juste dommage que tous les résidents Calédoniens ne puissent pas voter.
Reviendriez-vous vivre en Nouvelle-Calédonie quelque soit le résultat du vote ?
Je ne sais pas ce que je ferai dans quelques mois. Je sais que j’y ai ma famille et mes amis. C’est un pays où il y a des choses qui se développent mais professionnellement, il faudrait qu’il y ait une opportunité pour moi pour revenir maintenant.
Comment la Nouvelle-Calédonie doit se développer ? Dans quels domaines ?
L’éducation est une priorité mais pas qu’au niveau scolaire. Au niveau parental, il y a un laxisme aujourd’hui. Certains parents ont perdu le contrôle. La priorité, c’est la jeunesse pour construire un pays serein pour l’avenir.
Dès son plus jeune âge, le Marseillais d’adoption conjugue ses deux passions. « Mes parents avaient la bougeotte, ils m’ont transmis le virus. » Mordu de foot, l’adolescent passé par l’AS Magenta, fait partie des équipes U15 et U17 de la sélection calédonienne. C’est dans cette voie qu’il choisit de faire carrière. Le bac en poche, le jeune homme s’envole quelques mois parcourir les États-Unis avant d’intégrer une licence STAPS à Marseille. Dynamique et déterminé à réussir tout ce qu’il entreprend, Romain multiplie les projets. Il devient un membre incontournable du Stade Marseillais Université Club (SMUC) en étant tour à tour joueur, entraîneur et éducateur. Il accomplit un service civique d’un an tout en faisant des jobs étudiants. Diplômé en 2014, il enchaîne avec un master en management des organisations sportives. L’occasion d’accroître ses compétences lors de ses stages au sein de différentes institutions. Titulaire d’un bac +5 en 2016, Romain cherche alors du travail. Il effectue un CDD à la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale, là où il avait fait un de ses stages. « J’étais professeur de sport, j’avais des missions de conseiller technique. »
Son contrat terminé, le Calédonien décide de devenir auto entrepreneur. « Je ne trouvais pas de travail, je me suis créé une opportunité. J’évoluais dans le conseil associatif. » Pendant un an, le jeune homme multiplie les missions mais connaît également des temps de vaches maigres, les associations dépendant des subventions publiques. Il trouve un poste en CDD à la mairie de Marseille comme directeur d’un centre de loisirs. C’est à cette période qu’il mûrit son projet de tour du monde. Dès la fin de sa licence, l’idée avait germé dans son esprit. « Je me suis dit : ‘j’aime le foot, j’aime le voyage, il faut regrouper tout cela’. Je voulais aussi véhiculer et partager les valeurs du foot. » Deux ans après être entré dans la vie active, Romain estime que le bon moment est arrivé. De décembre 2017 à juillet 2018, il peaufine les étapes de son voyage soutenu par l’association Parnas’. Il y a un mois et demi, le jeune homme a fait ses valises et s’est lancé dans l’aventure. Le Calédonien s’est d’abord arrêté en Guyane avant de débarquer il y a quelques jours au Brésil. En septembre, c’est en Bolivie, qu’il échangera des balles avec des jeunes du pays. Plein d’entrain et positif, Romain voit avec satisfaction la réalisation de son projet. « J’ai le sentiment d’être au début de quelque chose. »
Pour suivre les aventures de Romain à travers le globe, vous pouvez le retrouver sur sa page Facebook ou découvrir son site
par ambre@lefeivre.info
A trois mois du référendum d’autodétermination, découvrez chaque semaine, le regard que porte le « Calédonien ailleurs » de la semaine sur cette échéance. Romain a répondu à nos questions.
Comment appréhendez vous le référendum ? Êtes vous serein, inquiet ?Je reste relativement serein quant à la décision des citoyens Calédoniens. Je trouve juste dommage que tous les résidents Calédoniens ne puissent pas voter.
Reviendriez-vous vivre en Nouvelle-Calédonie quelque soit le résultat du vote ?
Je ne sais pas ce que je ferai dans quelques mois. Je sais que j’y ai ma famille et mes amis. C’est un pays où il y a des choses qui se développent mais professionnellement, il faudrait qu’il y ait une opportunité pour moi pour revenir maintenant.
Comment la Nouvelle-Calédonie doit se développer ? Dans quels domaines ?
L’éducation est une priorité mais pas qu’au niveau scolaire. Au niveau parental, il y a un laxisme aujourd’hui. Certains parents ont perdu le contrôle. La priorité, c’est la jeunesse pour construire un pays serein pour l’avenir.