Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Études, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l’aventure ailleurs ? Cette semaine, Sébastien, sapeur- pompier à Paris.
A 27 ans, Sébastien touche du bout des doigts son rêve, celui d’être pompier professionnel en Nouvelle-Calédonie. Pour parvenir à ses fins, le jeune homme ne manque pas de volonté et de courage. Le Calédonien est actuellement sapeur-pompier militaire en région parisienne et fait partie de la prestigieuse 26ème compagnie située à Saint- Denis dans le département de la Seine-Saint-Denis au nord de Paris.
Musicien, Sébastien ne sait que faire de son avenir au sortir du lycée. Sur les conseils de son père et parce que la formation d’initiation aux premiers secours l’avait « emballé », il se propose comme pompier volontaire en 2008. Après avoir poursuivi les apprentissages nécessaires, le métis japonais- vietnamien intègre la caserne de Nouméa. C’est « un déclic » pour Sébastien. Pendant quatre ans, le Calédonien va toucher à tous les domaines du métier. Il débute au standard téléphonique puis part en intervention pour du secours à victime, des accidents de la route et des feux. Motivé, le jeune homme passe également le Brevet National Sécurité Sauvetage Aquatique (BNSSA) et se spécialise comme nageur sauveteur côtier.
En 2011, Sébastien échoue de peu au concours de pompier professionnel (ouvert généralement tous les 5 ans par la mairie de Nouméa ndlr). « Peut-être ce n’était pas le bon moment, j’étais jeune, j’avais 21 ans ». Le jeune homme ne se laisse pas abattre. Il répond à une annonce de Vale NC pour être pompier industriel au sein de la brigade d’intervention de l’entreprise. A ce poste, Sébastien acquiert de nouvelles compétences. « On couvrait le site de Goro, la base vie, le port également. Nous étions sensibilisés aux risques chimiques et intervenions lors d’accidents du travail ». Pendant deux ans et demi, le Calédonien s’enrichit de cette expérience avant d’être rattrapé par son rêve. « J’avais une situation stable mais mon objectif de devenir pompier professionnel était plus fort. Je voulais faire ce qu’il y a de meilleur dans la profession, intégrer la brigade de sapeurs-pompiers de Paris ».
En 2014, Sébastien passe les tests pour intégrer l’école des sapeurs-pompiers de Paris. Retenu, il s’installe en métropole. Classé parmi les meilleurs, Sébastien peut choisir la caserne qui lui plait à l’issue de la formation. Il rejoint en mars 2015 la caserne de Saint-Denis qui fait partie de la 26ème compagnie de Saint-Denis. Le jeune homme découvre un nouvel environnement.
Désormais sapeur-pompier militaire, Sébastien s’attache à réaliser la suite de son rêve. En juin 2016, il est de retour sur le Caillou pour passer le concours de pompier professionnel ouvert par la mairie de Nouméa. Lauréat, Sébastien doit maintenant attendre qu’une place se libère pour revenir exercer en Nouvelle-Calédonie. « Si j’ai fait tout cela, c’est pour qu’un jour, je puisse revenir dans la caserne de mes débuts et me mettre au service de la population calédonienne ».
Musicien, Sébastien ne sait que faire de son avenir au sortir du lycée. Sur les conseils de son père et parce que la formation d’initiation aux premiers secours l’avait « emballé », il se propose comme pompier volontaire en 2008. Après avoir poursuivi les apprentissages nécessaires, le métis japonais- vietnamien intègre la caserne de Nouméa. C’est « un déclic » pour Sébastien. Pendant quatre ans, le Calédonien va toucher à tous les domaines du métier. Il débute au standard téléphonique puis part en intervention pour du secours à victime, des accidents de la route et des feux. Motivé, le jeune homme passe également le Brevet National Sécurité Sauvetage Aquatique (BNSSA) et se spécialise comme nageur sauveteur côtier.
En 2011, Sébastien échoue de peu au concours de pompier professionnel (ouvert généralement tous les 5 ans par la mairie de Nouméa ndlr). « Peut-être ce n’était pas le bon moment, j’étais jeune, j’avais 21 ans ». Le jeune homme ne se laisse pas abattre. Il répond à une annonce de Vale NC pour être pompier industriel au sein de la brigade d’intervention de l’entreprise. A ce poste, Sébastien acquiert de nouvelles compétences. « On couvrait le site de Goro, la base vie, le port également. Nous étions sensibilisés aux risques chimiques et intervenions lors d’accidents du travail ». Pendant deux ans et demi, le Calédonien s’enrichit de cette expérience avant d’être rattrapé par son rêve. « J’avais une situation stable mais mon objectif de devenir pompier professionnel était plus fort. Je voulais faire ce qu’il y a de meilleur dans la profession, intégrer la brigade de sapeurs-pompiers de Paris ».
Calédoniens ailleurs : Sébastien Cortès, un parcours de combattant
En 2014, Sébastien passe les tests pour intégrer l’école des sapeurs-pompiers de Paris. Retenu, il s’installe en métropole. Classé parmi les meilleurs, Sébastien peut choisir la caserne qui lui plait à l’issue de la formation. Il rejoint en mars 2015 la caserne de Saint-Denis qui fait partie de la 26ème compagnie de Saint-Denis. Le jeune homme découvre un nouvel environnement.
Calédoniens ailleurs : Sébastien Cortès, un parcours de combattant
Désormais sapeur-pompier militaire, Sébastien s’attache à réaliser la suite de son rêve. En juin 2016, il est de retour sur le Caillou pour passer le concours de pompier professionnel ouvert par la mairie de Nouméa. Lauréat, Sébastien doit maintenant attendre qu’une place se libère pour revenir exercer en Nouvelle-Calédonie. « Si j’ai fait tout cela, c’est pour qu’un jour, je puisse revenir dans la caserne de mes débuts et me mettre au service de la population calédonienne ».