Nombre de nos compatriotes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, recherche d'emploi, envie d'ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Solene Bila, doctorante en gestion.
« Il faut toujours persister. » Si les débuts dans la vie étudiante furent laborieux pour Solene, la Calédonienne s’est accrochée. Aujourd’hui, la voici doctorante en gestion, réalisant ses rêves et redoublant de volonté.
Dès son plus jeune âge, la Nouméenne a une idée bien arrêtée de son avenir: elle travaillera dans l’enseignement. « J’ai toujours voulu être dans ce domaine car pour moi c’était une façon de transmettre un savoir aux plus jeunes, de partager. » Après un bac S au lycée Jules Garnier, l’étudiante se tourne vers une licence de physique-chimie à l’Université de Nouvelle-Calédonie. « J’ai choisi cette matière car j’aimais le côté expérimental des choses et cela restait concret. » Elle continue sur cette voie-là pendant quatre ans en ne validant toutefois qu’un semestre. Comment Solene s’explique-t-elle ces échecs ? « Il y a un grand pas entre le lycée et l’université. J’ai aussi connu des années difficiles d’un point de vue personnel. Ce fut compliqué pour moi de tout gérer. Et puis je me suis démotivée à un moment. » Poussée par son père qui l’incite à obtenir un diplôme, la Calédonienne envisage une autre voie pour ses études.
Forte de ses expériences associatives et professionnelles dans le commerce, Solene débute ainsi en 2010 une licence d’économie gestion. Dès les premiers cours, elle est dans son élément. Après des années de galère, l’étudiante obtient sa licence en 2013 avec une mention Bien. « Le fait d’avoir échoué en physique- chimie m’a permis de me reconcentrer sur moi, de savoir ce que je voulais. Cet échec est devenu une force, j’ai trouvé de la motivation. » Durant ces études, la Calédonienne effectue un semestre à l’étranger à l’Université de Québec à Rimouski. Une expérience qui l’emballe et lui donne de la suite dans les idées.« Ca m’a ouvert à l’avenir, au monde. » De retour sur le Caillou, elle postule pour intégrer des masters en métropole. En 2014, elle arrive ainsi à l’Institut d’Administration des Entreprises de Poitiers pour suivre un master en management international. Son stage de fin d’études l’emmène jusqu’à Shanghai, travaillant pour une entreprise d’import-export calédonienne. Deux constations s’imposent à l’étudiante une fois son diplôme en poche : Solene n’est pas prête pour rentrer dans le monde de l’emploi et elle souhaite poursuivre son rêve d’enseigner.
Encouragée par ses proches et surtout son père, l’étudiante choisit de poursuivre en doctorat. L’année suivante, la Calédonienne passe un diplôme universitaire de formation à la recherche tout en préparent son projet de thèse. Désireuse de travailler sur son pays, la doctorante choisit d’étudier les problématiques liées au tourisme en Nouvelle-Calédonie. En septembre 2017, elle débute ainsi ses recherches sur « Un écosystème d’innovation peut-il être un vecteur de développement ? Le cas du tourisme en Nouvelle-Calédonie ». Entre conférences où elle présente des communications, ateliers doctoraux et entretiens, l’étudiante « s’éclate ». A l’horizon 2020, Solene s’imagine thésarde, empruntant le chemin pour devenir maître de conférence. « J’ai trouvé ma voie. Je ne veux plus me fermer de porte. »
par ambre@lefeivre.com
Dès son plus jeune âge, la Nouméenne a une idée bien arrêtée de son avenir: elle travaillera dans l’enseignement. « J’ai toujours voulu être dans ce domaine car pour moi c’était une façon de transmettre un savoir aux plus jeunes, de partager. » Après un bac S au lycée Jules Garnier, l’étudiante se tourne vers une licence de physique-chimie à l’Université de Nouvelle-Calédonie. « J’ai choisi cette matière car j’aimais le côté expérimental des choses et cela restait concret. » Elle continue sur cette voie-là pendant quatre ans en ne validant toutefois qu’un semestre. Comment Solene s’explique-t-elle ces échecs ? « Il y a un grand pas entre le lycée et l’université. J’ai aussi connu des années difficiles d’un point de vue personnel. Ce fut compliqué pour moi de tout gérer. Et puis je me suis démotivée à un moment. » Poussée par son père qui l’incite à obtenir un diplôme, la Calédonienne envisage une autre voie pour ses études.
Forte de ses expériences associatives et professionnelles dans le commerce, Solene débute ainsi en 2010 une licence d’économie gestion. Dès les premiers cours, elle est dans son élément. Après des années de galère, l’étudiante obtient sa licence en 2013 avec une mention Bien. « Le fait d’avoir échoué en physique- chimie m’a permis de me reconcentrer sur moi, de savoir ce que je voulais. Cet échec est devenu une force, j’ai trouvé de la motivation. » Durant ces études, la Calédonienne effectue un semestre à l’étranger à l’Université de Québec à Rimouski. Une expérience qui l’emballe et lui donne de la suite dans les idées.« Ca m’a ouvert à l’avenir, au monde. » De retour sur le Caillou, elle postule pour intégrer des masters en métropole. En 2014, elle arrive ainsi à l’Institut d’Administration des Entreprises de Poitiers pour suivre un master en management international. Son stage de fin d’études l’emmène jusqu’à Shanghai, travaillant pour une entreprise d’import-export calédonienne. Deux constations s’imposent à l’étudiante une fois son diplôme en poche : Solene n’est pas prête pour rentrer dans le monde de l’emploi et elle souhaite poursuivre son rêve d’enseigner.
Encouragée par ses proches et surtout son père, l’étudiante choisit de poursuivre en doctorat. L’année suivante, la Calédonienne passe un diplôme universitaire de formation à la recherche tout en préparent son projet de thèse. Désireuse de travailler sur son pays, la doctorante choisit d’étudier les problématiques liées au tourisme en Nouvelle-Calédonie. En septembre 2017, elle débute ainsi ses recherches sur « Un écosystème d’innovation peut-il être un vecteur de développement ? Le cas du tourisme en Nouvelle-Calédonie ». Entre conférences où elle présente des communications, ateliers doctoraux et entretiens, l’étudiante « s’éclate ». A l’horizon 2020, Solene s’imagine thésarde, empruntant le chemin pour devenir maître de conférence. « J’ai trouvé ma voie. Je ne veux plus me fermer de porte. »
par ambre@lefeivre.com