Calédoniens en attente de rentrer : un tour au Texas avec Jean-Luc Leroux

Visuel de l'album sorti cette année (avant confinement ! ).
Auteur-compositeur de musique country, Jean-Luc Leroux est un habitué des voyages entre la Nouvelle-Calédonie et les Etats-Unis. Avec le Covid-19, et ses conséquences sur le transport aérien, le voilà confiné dans une petite ville du Texas.
Un peu plus de 1900 Calédoniens se sont signalés bloqués hors du Caillou, dont quelques-uns aux Etats-Unis. Habitué des «States», le musicien country Jean-Luc Leroux patiente actuellement au Texas, dans une petite ville proche du Mexique. Joint par Skype, le joueur de mandoline raconte sa dernière expérience américaine !
 

On est confinés, on est obligés de porter un masque. Ils ne sont pas disponibles pour le public, j’en ai fabriqués quelques-uns, qui nous permettent d’aller faire des courses, de prendre la voiture. 

 

«Mais tout va bien ! »

L'auteur de Highway USA, album sorti en début d'année, arrivera-t-il à prendre la tangente ? Optimiste, Jean-Luc Leroux fait savoir que «tout va bien». «J’ai eu quelques soucis puisque que ma carte bleue avait été hackée, mais le problème est résolu. J’ai résolu mon problème de médication, avec une substitution de médication.» Et il constate : «il n’y a pas autant de contraintes qu’il y en a en France ou en Calédonie». 
 

Rentrer de suite ? 

Cette absence d’accès aux masques normés freine les envies de retour immédiat. Pour l'instant, c'est à distance qu'il dira «Good morning New Caledonia».
 

Maintenant, c’est vrai que le voyage jusqu’à Tokyo sans masque et sans protection pour récupérer un avion d’Aircalin est un petit peu compliqué, très risqué pour l’instant. J’attends que les masques soient disponibles. 

 

Visa valable jusqu'en août

L’artiste dispose d'un visa qui court jusqu’en août 2020. «Donc je ne suis pas dans une situation d’urgence. Si il faut rentrer, je rentrerai. Mon seul souci, c’est de savoir quand les lignes aériennes vont être rouvertes. Il y a un risque, effectivement, que mon visa soit trop court après quatre mois. Ça, j’en sais rien.»

Son témoignage recueilli par Alexandre Rosada :
©nouvellecaledonie