21 candidats se présentent en Nouvelle-Calédonie pour ces élections législatives. Tous n'auront pas le même temps de parole. Contrairement à la présidentielle, pour ce scrutin, ce n’est pas la règle de l’égalité, mais de l’équité des temps de parole qui prévaut. Explications.
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Contrairement à l’élection présidentielle et plus particulièrement aux dernières semaines de campagne, pour les législatives les recommandations du CSA (le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) ne sont pas fondées sur l’égalité de temps de parole, mais sur l’équité.
En clair, l’exposition allouée à chaque candidat et à ses soutiens doit prendre en compte deux aspects : d’une part la représentativité du candidat et de son parti, et d’autre part « son implication effective dans la campagne ».
L’élection législative suit un découpage par circonscription, c’est donc une élection locale. Par conséquent, le poids politique des uns et des autres se mesurent aussi à l’aune des performances électorales des candidats et de leur écuries lors des derniers scrutins locaux – pour ce qui nous concerne les provinciales de 2014 et les législatives de 2012. Enfin, le parcours politique individuel du candidat lui-même, ses précédents mandats locaux et nationaux entrent aussi en ligne de compte.
La représentativité peut également être appréciée au travers de résultats de sondages sur les intentions de vote. Un critère difficilement applicable en Nouvelle-Calédonie où aucune enquête n’a été menée sur les législatives à ce jour.
En clair, l’exposition allouée à chaque candidat et à ses soutiens doit prendre en compte deux aspects : d’une part la représentativité du candidat et de son parti, et d’autre part « son implication effective dans la campagne ».
Plusieurs critères pour définir la représentativité
La définition de la représentativité n’est pas arithmétique, pour autant elle relève de plusieurs critères objectifs : il faut bien sûr prendre en compte les résultats du dernier scrutin, les présidentielles en l’occurrence, mais pas seulement.L’élection législative suit un découpage par circonscription, c’est donc une élection locale. Par conséquent, le poids politique des uns et des autres se mesurent aussi à l’aune des performances électorales des candidats et de leur écuries lors des derniers scrutins locaux – pour ce qui nous concerne les provinciales de 2014 et les législatives de 2012. Enfin, le parcours politique individuel du candidat lui-même, ses précédents mandats locaux et nationaux entrent aussi en ligne de compte.
La représentativité peut également être appréciée au travers de résultats de sondages sur les intentions de vote. Un critère difficilement applicable en Nouvelle-Calédonie où aucune enquête n’a été menée sur les législatives à ce jour.
La capacité à mener campagne
Autre critère évoqué par le CSA pour mesurer la place à accorder à chacun, la capacité à mener campagne. Le candidat doit manifester concrètement son implication dans la campagne au travers par exemple d’organisation de réunions publiques.Le point sur l’équité avec Bernard Lassauce et Nicolas Fasquel