La ministre australienne des Affaires étrangères a dénoncé lundi le traitement "inacceptable" réservé par Pékin à un universitaire australien détenu au secret pour espionnage en Chine.
•
Yang Hengjun, militant pro-démocratie d'origine chinoise, a été interpellé en janvier alors qu'il venait d'arriver en Chine en provenance des Etats-Unis. Le quinquagénaire est connu pour avoir publié sur les réseaux sociaux des critiques du gouvernement chinois.
La ministre Marise Payne s'est dite "très inquiète" après des informations recueillies à l'issue d'une visite consulaire à Yang Hengjun, dans un communiqué rédigé en des termes inhabituellement forts.
"C'est inacceptable", a lancé la ministre. Des demandes répétées ont été faites pour que M. Yang puisse bénéficier des "normes fondamentales de la justice, d'équité procédurale et de traitement humain", a-t-elle rappelé.
Le silence presque total de la Chine sur cette affaire a contribué à envenimer les relations bilatérales entre Pékin et Canberra, qui se sont détériorées ces derniers mois.
Le Dr Yang a été initialement détenu "en résidence surveillée dans un endroit désigné" puis a été mis en "détention criminelle", avait déclaré son avocat à l'AFP en août.
La ministre Marise Payne s'est dite "très inquiète" après des informations recueillies à l'issue d'une visite consulaire à Yang Hengjun, dans un communiqué rédigé en des termes inhabituellement forts.
Isolement et interrogatoires quotidiens
Le détenu fait l'objet de mesures "d'isolement accru", il est soumis "à des restrictions dans ses communications avec sa famille et ses amis" ainsi qu'à "la reprise d'interrogatoires quotidiens, y compris en étant enchaîné", a-t-elle affirmé."C'est inacceptable", a lancé la ministre. Des demandes répétées ont été faites pour que M. Yang puisse bénéficier des "normes fondamentales de la justice, d'équité procédurale et de traitement humain", a-t-elle rappelé.
Des relations tendues entre l’Australie et la Chine
Le Premier ministre australien Scott Morrison a nié que M. Yang, le dernier d'une série de ressortissants étrangers à avoir été arrêtés en Chine et accusés d'espionnage ou de tentative de vol de secrets d'État, puisse être espion.Le silence presque total de la Chine sur cette affaire a contribué à envenimer les relations bilatérales entre Pékin et Canberra, qui se sont détériorées ces derniers mois.
Le Dr Yang a été initialement détenu "en résidence surveillée dans un endroit désigné" puis a été mis en "détention criminelle", avait déclaré son avocat à l'AFP en août.