Du 2 au 14 juin, le cluster Pacific food lab organise la quinzaine des produits locaux. Un événement destiné à promouvoir les fruits, légumes, viandes et poissons de Nouvelle-Calédonie. Et cet éveil des sens commence, dès le plus jeune âge, par l'opération Cantines à l'unisson.
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C'est parti pour la septième édition de Cantines à l'unisson, organisée par les entreprises et associations agroalimentaires de Pacific food lab. Au lycée Dick-Ukeiwé du Grand Nouméa, commune de Dumbéa, les cuisiniers vont préparer près de 1400 plats par jour, à partir de produits locaux. Comme ces 110 kilos de marchandises arrivées de la province Nord.
Un reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Gaël Detcheverry :
La papaye verte ne fait pas recette
«Aujourd'hui, décrit le chef en second, on a pris des carottes râpées, de la citrouille râpée. Ça, c'est de la papaye. Et on a des cubes de citrouille pour faire de la purée.» Au menu de ce mardi, de la salade de papaye verte. Une entrée qui ne fait pas l'unanimité parmi les élèves. Peu habitués à ce genre de mets, les lycéens boudent les crudités.Les enfants ne sont pas trop crudités. Je pense que ça tient de l'éducation à la maison. Ici, à la cantine, on essaie de les pousser à manger. C'est une priorité, pour nous.
- Joseph Wejieme, chef en second de la cantine au lycée du Grand Nouméa
Civet de cerf
Le plat chaud, du civet de cerf accompagné de pâtes, rencontre davantage de succès.Ça change. C'est plus frais, plus naturel. Je préfère manger une assiette plus de produits locaux qu'une assiette venue d'industriels.
- Lylian Lombe, dix-sept ans
J'aime bien tout ce qui vient des îles. Ça a un bon goût et c'est vraiment typique. Par exemple, des fois, on mange de l'igname. En plus, si c'est bien préparé... C'est pas trop salé, pas trop sucré. Ils font du bon travail, à la cantine.
- May Toven, dix-sept ans
200 à 300F par repas
Pour préparer des recettes durant une semaine, les responsables de cette cantine commanderont près de 500 kilos de produits locaux. Leur budget : 200 à 300 F par élève et par repas.Un reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Gaël Detcheverry :