Quand Do Kamo rencontre Blaise Pascal autour de l’histoire commune du pays. Des élèves des deux lycées étaient réunis ce matin à Blaise Pascal pour participer à une journée d’échanges et de rencontres autour de l’histoire et des identités.
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Parler de l’histoire de la Nouvelle-Calédonie hors des murs de la classe, c’est l’objectif de cette journée qui a rassemblé les élèves de seconde de Blaise Pascal et de Do Kamo.
Première étape pas, si évidente, se dire bonjour et accueillir ses invités :
« Il y a certains d’entre nous, on le vit quotidiennement, le respect des grands chefs, le respect des vieux, la prise de parole auprès des grands, le respect des aînés… Et là, c’est l’occasion pour les jeunes de Blaise Pascal de voir et d’apprendre » explique un participant à la cérémonie coutumière.
« Le fait d’avoir des représentants des différentes communautés du territoire, qui parle de l’expérience de leur famille, de leurs parents, de leurs grands-parents … ça touche beaucoup plus que quand c’est écrit dans un livre » explique Daniel Collet, documentaliste au lycée Do Kamo.
« Le sujet est plutôt détourné parce qu’on n’aime pas trop aborder celui-ci. Donc ça fait du bien aussi d’en parler et de savoir la vérité sur le passé » explique Anthony Inizan, 16 ans, élève de Blaise Pascal.
« Je pense que c’était instructif pour nous. On est encore dans le début de nos études et ça peut déjà nous aider » renchérit Pablo Belouma, 16 ans également, élève de Do Kamo.
Pari réussi pour les documentalistes des deux établissements qui portent le projet. Au total, 150 élèves ont participé à cet événement qui se déroule tous les deux ans.
Le reportage de Charlotte Mannevy et Louis Perin
Première étape pas, si évidente, se dire bonjour et accueillir ses invités :
« Il y a certains d’entre nous, on le vit quotidiennement, le respect des grands chefs, le respect des vieux, la prise de parole auprès des grands, le respect des aînés… Et là, c’est l’occasion pour les jeunes de Blaise Pascal de voir et d’apprendre » explique un participant à la cérémonie coutumière.
Mieux que les livres
Cette journée d’échanges est baptisée « Hnah Hnendi » , « ce que l’on a en héritage » en langue Nengone. Et pour l’occasion, des sénateurs coutumiers et des représentants des associations culturelles ont été conviés à discuter avec ces élèves de seconde. Une façon pour ces jeunes de découvrir autrement leur histoire :« Le fait d’avoir des représentants des différentes communautés du territoire, qui parle de l’expérience de leur famille, de leurs parents, de leurs grands-parents … ça touche beaucoup plus que quand c’est écrit dans un livre » explique Daniel Collet, documentaliste au lycée Do Kamo.
L’histoire du peuplement
Au programme également, l’histoire du peuplement de la Calédonie présentée par l’archéologue Jean-Marie Wadrawane. Un sujet loin de leurs conversations habituelles mais jugé important par les adolescents :« Le sujet est plutôt détourné parce qu’on n’aime pas trop aborder celui-ci. Donc ça fait du bien aussi d’en parler et de savoir la vérité sur le passé » explique Anthony Inizan, 16 ans, élève de Blaise Pascal.
« Je pense que c’était instructif pour nous. On est encore dans le début de nos études et ça peut déjà nous aider » renchérit Pablo Belouma, 16 ans également, élève de Do Kamo.
Pari réussi pour les documentalistes des deux établissements qui portent le projet. Au total, 150 élèves ont participé à cet événement qui se déroule tous les deux ans.
Le reportage de Charlotte Mannevy et Louis Perin