Centrale électrique de la SLN : le gaz tient la corde

Usine de la SLN
Alors que la Société Le Nickel est de plus en plus en position de fragilité, le choix du gaz plutôt que le charbon pour sa nouvelle centrale de Doniambo semble se confirmer.
Comment la SLN va-t-elle boucler ses fins de mois ?
On l’ignore depuis vendredi et le refus  des indépendantistes de valider le prêt consenti par l’Etat à la STCPI.
Ce retournement de situation met la SLN dans une situation d’extrême fragilité à très court terme.
Pendant ce temps, l’autre dossier vital pour sa survie, à savoir le renouvellement de la centrale semble faire son chemin. 

Deux nouvelles dominantes se dégagent : le gaz et un opérateur public.

Rien n’est fait, mais tout est lancé…à commencer par les études.
Le conseil général de l’environnement et de l’énergie travaille à la réactualisation de l’étude commandée par l’Etat en 2013, alors que de son côté Enercal a repris le dossier en main et remet au goût du jour les données laissées par EDF et Gazfin en 2011.
Deux rapports attendus en septembre, soit quelques semaines avant que les parlementaires ne se prononcent sur la garantie financière que l’Etat apportera au projet. S’il est aujourd’hui quasiment acté que la centrale ne sera pas la propriété de la SLN mais bien d’une entité publique au sein de laquelle la Nouvelle-Calédonie sera majoritaire, le choix du combustible lui est à confirmer. Reste que l’option du gaz a le vent en poupe. Les principaux freins techniques, à savoir  l’approvisionnement et le transport du gaz, seraient désormais levés.
Si elle devenait réalité, cette centrale fournirait 180 mégawatts à la SLN et 40 à 60 pour la distribution publique, à horizon 2022.