Des mineurs de Nouvelle-Calédonie comme la société Montagnat ont renoué l'an dernier avec les bénéfices, et même embauché pendant la crise. Explications.
A la Société minière Georges-Montagnat, la recette mise en pratique pour traverser la dernière baisse des cours du nickel a été l’«optimisation»: pas de réduction d’effectif, mais davantage de rendement sur site. Le reportage d’Olivier Jonemann et Claude Lindor sur la mine Vulcain de Tontouta. On y rencontre le chef de centre Denis Fayard et le pelliste Francis Tabi.
Invité ce mercredi soir du journal télévisé, le président du syndicat des mineurs, et directeur général de la SMGM, a toutefois relativisé. «En réalité, on est entrés dans un monde nouveau, dans le nickel, qui est fait de beaucoup d’incertitudes, a développé Xavier Gravelat. C’est vrai qu’on a eu une petite embellie en début d’année, mais on voit que ça rebaisse maintenant et en réalité, on ne peut plus parler de crise. Mais de modèle de marché qui a changé, avec un acteur qui domine tout et c’est la Chine.»