Le nombre d'IST dans le Pacifique, et en Nouvelle-Calédonie, s'avère important et en augmentation. Les infections sexuellement transmissibles comme les chlamydiae ou la syphilis se soignent. A condition de les dépister.
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La syphilis ? Le mot résonne comme une maladie d’une autre époque. Et pourtant, les infections sexuellement transmissible comme celle-ci sont bel et bien d’actualité. Le nombre d’habitants du Pacifique Sud touchés par une IST s’avère alarmant, y compris en Calédonie.
Recrudescence de syphilis
Depuis le début des années 2000, on constate par exemple dans le monde entier une recrudescence de syphilis. En 2015, 133 fiches étaient reçues par la Direction des affaires sanitaires et sociales de Nouvelle-Calédonie pour cette maladie à déclaration obligatoire. Le taux d’incidence des déclarations avait amorcé une baisse en 1991. Mais depuis 2003, il a eu tendance à augmenter : cette incidence est passée de 0,4/10 000 habitants en 2003, à 4,9/10 000 habitants en 2014.Comment les dépister?
Syphilis, chlamydiae, blennoragie (plus connue sous le nom de «chaude pisse»)... Les traitements existent, mais encore faut-il dépister la maladie. Or, elle ne se manifeste pas toujours par des symptômes, comme l’explique ce reportage. Karine Arroyo et Nicolas Fasquel se sont rendus à l'Espas. Un centre de prévention, d'accompagnement et de soins où ils ont rencontré le docteur Marion Patoureau, médecin généraliste spécialisée dans les IST.Le Dr Patrick Blanco, médecin généraliste spécialiste des IST, était par ailleurs l'invité du journal télévisé présenté hier par Gwénola Quemener.
Mieux vaut prévenir
Voici enfin un spot de prévention à propos de ces infections sexuellement transmissibles, réalisé par l’Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie.