En comité réduit, le groupe de travail "sur le chemin de l'avenir" s'est réuni ce vendredi, deux jours après la sortie de Thierry Santa (L.R) et de Sonia Backès (L.R.C). Il déplore cette rupture du dialogue mais tient à continuer les travaux sur la "charte des valeurs calédoniennes."
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Dans un communiqué émanant du haut-commissariat, les élus politiques présents à cette réunion de groupe "sur le chemin de l'avenir " étaient (par ordre alphabétique) :
Reportage Bernard Lassauce et Claude Lindor
Rupture du dialogue
Les sept responsables politiques encore engagés dans le groupe, dont le huitième membre est le haut-commissaire, déplorent cette décision unilatérale de rupture de dialogue, alors que la précédente réunion s'était achevée par un compromis entre les participants sur un exposé des motifs et une proposition de délibération arrêtant la date du référendum au 4 novembre. Entre les lignes, les élus estiment donc que Sonia Backès et Thierry Santa n’ont pas respecté leur engagement du 25 février.
Une instance indispensable
Deux départs qui, dans l'esprit des restants, ne remettent pas en question la légitimité de cette instance de dialogue entre indépendantistes et non-indépendantistes. Ils rappellent qu'elle est indispensable dans la perspective du référendum afin de créer les conditions d'un scrutin sincère et apaisé, dans le respect des convictions de chacun, dont le résultat sera accepté par tous.
Aucune négociation engagée sur un statut post-référendaire
Après une semaine de vive polémique, les membres politiques du groupe ont voulu rassurer les Calédoniens sur le périmètre de ce dialogue confidentiel. Ils confirment solennellement qu'aucune négociation d'aucune sorte n'est engagée sur une quelconque indépendance ou indépendance association ou toute autre statut post-référendaire.
Poursuite des travaux
Et ils décident de poursuivre leurs travaux afin de proposer un projet de "charte des valeurs calédoniennes" au prochain Comité des signataires, pour valoriser ce qui unit les Calédoniens dans leur diversité.
Questions de fonds
Pour autant, deux questions de fonds demeurent: cette charte a-t-elle un sens si elle n'est pas portée par tous? Et quelles seront les conséquences de la rupture dans la gestion courante du pays ? Le pacte de responsabilité signé par la plate-forme loyaliste y survivra-t-il ? L’examen, dans les prochains jours, du plan territorial de prévention de la délinquance devrait donner une première indication.
Intégralité du communiqué ci dessous:
- Daniel Goa / Union calédonienne
- Philippe Gomès / Calédonie Ensemble
- Philippe Michel / Calédonie Ensemble
- Paul Néaoutyine / UNI-Palika
- Victor Tutugoro / UNI-Union progressiste en Mélanésie
- Roch Wamytan / Union calédonienne
- Gaël Yanno / Mouvement populaire calédonien
Reportage Bernard Lassauce et Claude Lindor
Rupture du dialogue
Les sept responsables politiques encore engagés dans le groupe, dont le huitième membre est le haut-commissaire, déplorent cette décision unilatérale de rupture de dialogue, alors que la précédente réunion s'était achevée par un compromis entre les participants sur un exposé des motifs et une proposition de délibération arrêtant la date du référendum au 4 novembre. Entre les lignes, les élus estiment donc que Sonia Backès et Thierry Santa n’ont pas respecté leur engagement du 25 février.
Une instance indispensable
Deux départs qui, dans l'esprit des restants, ne remettent pas en question la légitimité de cette instance de dialogue entre indépendantistes et non-indépendantistes. Ils rappellent qu'elle est indispensable dans la perspective du référendum afin de créer les conditions d'un scrutin sincère et apaisé, dans le respect des convictions de chacun, dont le résultat sera accepté par tous.
Aucune négociation engagée sur un statut post-référendaire
Après une semaine de vive polémique, les membres politiques du groupe ont voulu rassurer les Calédoniens sur le périmètre de ce dialogue confidentiel. Ils confirment solennellement qu'aucune négociation d'aucune sorte n'est engagée sur une quelconque indépendance ou indépendance association ou toute autre statut post-référendaire.
Poursuite des travaux
Et ils décident de poursuivre leurs travaux afin de proposer un projet de "charte des valeurs calédoniennes" au prochain Comité des signataires, pour valoriser ce qui unit les Calédoniens dans leur diversité.
Questions de fonds
Pour autant, deux questions de fonds demeurent: cette charte a-t-elle un sens si elle n'est pas portée par tous? Et quelles seront les conséquences de la rupture dans la gestion courante du pays ? Le pacte de responsabilité signé par la plate-forme loyaliste y survivra-t-il ? L’examen, dans les prochains jours, du plan territorial de prévention de la délinquance devrait donner une première indication.
Intégralité du communiqué ci dessous: