Le nickel a subi les tensions renouvelées sur le dossier du commerce international. Après la Chine, Donald Trump va augmenter les droits de douane sur les produits importés du Mexique. Les aciers sont concernés, y compris les nuances au nickel.
La semaine prochaine, mercredi et jeudi, la Conférence du nickel organisée par le Metal Bulletin (Fastmarkets) se tiendra à Amsterdam. Elle sera animée par Perrine Faye, journaliste et experte du marché mondial. Les dirigeants de Vale, Glencore et Norilsk devraient notamment prendre la parole. Producteurs, industriels, analystes, banquiers, investisseurs du secteur des batteries vertes - les principaux "oracles" du marché - se retrouveront dans la capitale des Pays-Bas qui est aussi la première place boursière internationale pour le commerce des fleurs. Pour prédire au nickel un avenir en rose ?
En attendant, après une dernière séance nocturne assez mesurée, le nickel a été mis sous pression vendredi. La Bourse des métaux de Londres s’est inquiétée de voir les Etats-Unis utiliser l’arme des droits de douane contre le Mexique, son voisin du Sud.
Le président américain Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis allaient mettre en place "des tarifs douaniers de 5 % sur tous les biens en provenance du Mexique tant que le problème de l’immigration clandestine n’est pas résolu". Après ce regain d’agressivité, "les espoirs qu’un accord commercial avec la Chine soit vite trouvé semblent peu fondés", a souligné Alastair Munro, analyste chez Marex Spectron à Londres.
Cette semaine encore, le conflit commercial qui oppose la Chine et les Etats-Unis a pesé sur les cours des métaux industriels, puisqu’il met en péril la croissance économique des deux premières puissances mondiales. Dans ce contexte, la contraction de l’activité industrielle chinoise au mois de mai inquiète les investisseurs. Le principal indice manufacturier s’est établi à 49,4 contre 50,1 en avril. Cet indice décevant a marqué la fin du mois et avec lui le marché des métaux dominé par une offre supérieure à la demande.
Sur le LME, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois termine la semaine à 11.990 dollars, 5,43 dollars la livre, en baisse de 0,89 %. Le nickel perd 3,27 % sur la semaine.
En attendant, après une dernière séance nocturne assez mesurée, le nickel a été mis sous pression vendredi. La Bourse des métaux de Londres s’est inquiétée de voir les Etats-Unis utiliser l’arme des droits de douane contre le Mexique, son voisin du Sud.
Le président américain Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis allaient mettre en place "des tarifs douaniers de 5 % sur tous les biens en provenance du Mexique tant que le problème de l’immigration clandestine n’est pas résolu". Après ce regain d’agressivité, "les espoirs qu’un accord commercial avec la Chine soit vite trouvé semblent peu fondés", a souligné Alastair Munro, analyste chez Marex Spectron à Londres.
Cette semaine encore, le conflit commercial qui oppose la Chine et les Etats-Unis a pesé sur les cours des métaux industriels, puisqu’il met en péril la croissance économique des deux premières puissances mondiales. Dans ce contexte, la contraction de l’activité industrielle chinoise au mois de mai inquiète les investisseurs. Le principal indice manufacturier s’est établi à 49,4 contre 50,1 en avril. Cet indice décevant a marqué la fin du mois et avec lui le marché des métaux dominé par une offre supérieure à la demande.
Sur le LME, la tonne de nickel pour livraison dans trois mois termine la semaine à 11.990 dollars, 5,43 dollars la livre, en baisse de 0,89 %. Le nickel perd 3,27 % sur la semaine.