En ce début de semaine, les analystes de Londres portent leur attention vers la Papouasie Nouvelle-Guinée, suite à un accident industriel qui a entraîné une importante pollution maritime par une usine de nickel.
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Selon l’agence Reuters et selon des médias locaux, après le déversement de nickel sous forme de boues rouges par l’usine Ramu Nickel de Basamuk, en août, des experts australiens font état de résultats alarmants : "des pressions seront probablement exercées par les groupes environnementaux pour la fermeture de l’usine" ont-ils conclu. Sur les réseaux sociaux circule un schéma du site industriel et notamment du long tuyau servant à déverser les résidus traités à l’acide au fond de l’océan. Ces résidus seraient remontés à la surface. "Depuis le premier jour, ils ont littéralement déversé tous leurs déchets dans l'océan" a indiqué John Foulkes, un expert canadien du secteur. Ce que dément la direction de l'usine...
L'optimisme s'estompe
Lundi, les cours du nickel et des principaux métaux industriels étaient en baisse à la Bourse des métaux de Londres. Les analystes font preuve d’un certain scepticisme après l’absence d’accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis. Dans ce contexte, le nickel n’a pas pu maintenir son élan d’autant que Pékin a annoncé une baisse plus importante que prévue des exportations d’acier inoxydable au nickel et des importations de matières premières. Grand Flow Ressources, a relevé "que la production de fonte de nickel (NPI) en Chine a chuté en septembre, mais pour des opérations de maintenance." Soumis à une pression accrue, le métal - notamment celui produit en Nouvelle-Calédonie - se négocie lundi autour de 17.220 dollars la tonne contre 17.820 dollars vendredi dernier, son sommet du mois d’octobre.
Les stocks au plus bas
Pour autant, un indicateur essentiel celui des stocks de nickel dans les entrepôts mondiaux du LME demeure très positif. "Ils ont chuté à des niveaux jamais vus depuis juillet 2012, ils sont actuellement de 103.000 tonnes" a précisé Alastair Munro, analyste chez Marex Spectron, le principal négociant de la City.
Cours du nickel à trois mois au LME de Londres lundi 14 octobre 2019 à 14H55 GMT : 17.272 dollars la tonne (7,82 $ la livre) - 1,47 %
A Londres, les analystes qui se veulent plus vertueux et plus sensibles aux questions environnementales spéculent sur une éventuelle fermeture de l’usine dans les prochaines semaines.I'm starting to understand why #MCC, #JilinJien, #Jiuquan, & @Cobalt27capital seem to think that the #Ramu spill is no big deal:
— John Foulkes (@foulkeswagen) August 29, 2019
Ramu utilizes a DSTP (Deep Sea Tailings Placement) pipeline. So yeah, they have literally been dumping all of their waste into the ocean SINCE DAY 1. pic.twitter.com/Q7r5cOzgg0
L'optimisme s'estompe
Lundi, les cours du nickel et des principaux métaux industriels étaient en baisse à la Bourse des métaux de Londres. Les analystes font preuve d’un certain scepticisme après l’absence d’accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis. Dans ce contexte, le nickel n’a pas pu maintenir son élan d’autant que Pékin a annoncé une baisse plus importante que prévue des exportations d’acier inoxydable au nickel et des importations de matières premières. Grand Flow Ressources, a relevé "que la production de fonte de nickel (NPI) en Chine a chuté en septembre, mais pour des opérations de maintenance." Soumis à une pression accrue, le métal - notamment celui produit en Nouvelle-Calédonie - se négocie lundi autour de 17.220 dollars la tonne contre 17.820 dollars vendredi dernier, son sommet du mois d’octobre.
Les stocks au plus bas
Pour autant, un indicateur essentiel celui des stocks de nickel dans les entrepôts mondiaux du LME demeure très positif. "Ils ont chuté à des niveaux jamais vus depuis juillet 2012, ils sont actuellement de 103.000 tonnes" a précisé Alastair Munro, analyste chez Marex Spectron, le principal négociant de la City.
Cours du nickel à trois mois au LME de Londres lundi 14 octobre 2019 à 14H55 GMT : 17.272 dollars la tonne (7,82 $ la livre) - 1,47 %