Fin novembre, l'Observatoire du sexisme ordinaire a lancé un concours sur Facebook de l'image la plus sexiste de Nouvelle-Calédonie. Le but de l'observatoire : amener la population à prendre conscience des clichés réducteurs et dégradants dans lesquels on enferme la femme.
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Depuis 2015, l'Observatoire du sexisme ordinaire fait la chasse aux images sexistes sur le Caillou. "Nous recensons sur notre page Facebook l'ensemble des images qui portent atteinte à la femme, soit dégradantes pour vendre des objets, des choses qui n'ont rien à voir", commente Charlotte, animatrice de la page Facebook "Antisexiste, je perds mon sang froid".
Fin novembre, celui-ci, formé autour d'une communauté de citoyens et citoyennes, a lancé sur la pafe Facebook "Antisexiste, je pers mon sang froid" les JPP Awards. JPP pour "J'en Peux Plus" pour exprimer ce ras-le-bol de voir des images réductrices et dégradantes des femmes sur les supports publicitaires. Pour fêter ses deux ans d'existence, l'Observatoire voulait ainsi "fêter" la pub la plus sexiste de Nouvelle-Calédonie.
Ecoutez les propos de Charlotte au micro de Caroline Antic-Martin et Isabelle Braouet pour NC1ère :
Au total, 65 images, articles et documents ont été répértoriés et classés en douze catégories différentes, comme "parle à mon cul". Si l'humour est présent dans cette campagne citoyenne, le fond, lui, reste sérieux, d'autant plus qu'il est souvent largement sous-estimé. "L'idée est de faire comprendre qu'on vit dans un environnement où la femme est traitée comme un objet", poursuit Charlotte. "Cet environnement est tellement ancré dans notre quotidien que nous n'y prêtons plus attention.
Retrouvez le reportage de Caroline Antic-Martin et Isabelle Braouet pour NC1ère :
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