Pour Météo France Nouvelle-Calédonie, le bilan climatique de l'année 2016 est très contrasté. L’année s'est caractérisée par des températures plus chaudes que d’habitude, une forte sécheresse et par de grosses précipitations comme à Houaïlou en novembre dernier.
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Pour les climatologues, pas de doute, 2016 est une année marquée par la sécheresse et la chaleur anormale. Concernant les précipitations, en Nouvelle-Calédonie, il a plu en moyenne 20% de moins que la normale. Les régions les plus touchées par le manque de pluie sont l’extrême nord, Lifou, Ouvéa ou encore au pied du Mont Humboldt, vers Ouiné.
Selon Alexandre Peltier, météorologue et responsable de la division climatologie météo France NC « cette sécheresse est due au phénomène el niño pendant l’été austral en début d’année 2016. El niño se traduit généralement par un déficit pluviométrique en Nouvelle Calédonie. C’est ce que nous avons encore constaté en ce début d’année » Paradoxalement, Nouméa et sa périphérie ont été particulièrement arrosés l’an dernier. Plus 15% par rapport à d’habitude.
2016, troisième année la plus chaude depuis 1970
L’année passée est aussi la 3ème plus chaude depuis 1970. En moyenne, les températures sont supérieures à 1 degré par rapport à la norme. Le mois de février s’est même caractérisé par deux épisodes extrêmes. « Il y a eu deux vagues de chaleur successives, deux canicules très marquées avec un record de température à Nouméa la nuit. 25,7 degrés c’est du jamais vu depuis que la station météo France s’est ouverte en Nouvelle-Calédonie en 1951.»
Selon le météorologue, ces hausses de température sont probablement liées au réchauffement climatique et à l’augmentation des gaz à effet de serre « tout porte à croire que le principal coupable est le réchauffement climatique global, à l’échelle mondiale. L’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre expliquerait pour partie cette température anormalement élevée en 2016. S’ajoute à ce phénomène, d’autres facteurs naturels. » Selon Météo France, cette tendance haussière devrait se poursuivre cette année.
Selon Alexandre Peltier, météorologue et responsable de la division climatologie météo France NC « cette sécheresse est due au phénomène el niño pendant l’été austral en début d’année 2016. El niño se traduit généralement par un déficit pluviométrique en Nouvelle Calédonie. C’est ce que nous avons encore constaté en ce début d’année » Paradoxalement, Nouméa et sa périphérie ont été particulièrement arrosés l’an dernier. Plus 15% par rapport à d’habitude.
2016, troisième année la plus chaude depuis 1970
L’année passée est aussi la 3ème plus chaude depuis 1970. En moyenne, les températures sont supérieures à 1 degré par rapport à la norme. Le mois de février s’est même caractérisé par deux épisodes extrêmes. « Il y a eu deux vagues de chaleur successives, deux canicules très marquées avec un record de température à Nouméa la nuit. 25,7 degrés c’est du jamais vu depuis que la station météo France s’est ouverte en Nouvelle-Calédonie en 1951.»
Selon le météorologue, ces hausses de température sont probablement liées au réchauffement climatique et à l’augmentation des gaz à effet de serre « tout porte à croire que le principal coupable est le réchauffement climatique global, à l’échelle mondiale. L’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre expliquerait pour partie cette température anormalement élevée en 2016. S’ajoute à ce phénomène, d’autres facteurs naturels. » Selon Météo France, cette tendance haussière devrait se poursuivre cette année.