Les quatre marins interceptés en août 2017 au large de Tonga, à bord d'un voilier qui transportait 1,4 tonne de cocaïne, sont définitivement condamnés. La cour de cassation a en effet rejeté les pourvois déposés dans cette affaire de narcotrafic.
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La chambre criminelle de la Cour de cassation a rejeté les pourvois déposés par l'équipage de l'Afalina. Via cet arrêt daté du 14 novembre par la plus haute juridiction judiciaire de France, les peines auxquelles les quatre hommes ont été condamnés en appel se trouvent définitivement confirmées.
Le point de Sheïma Riahi :
Arraisonnés par la marine française
Les trois marins et leur capitaine, de nationalité lituanienne ou lettone, étaient poursuivis pour transport et détention non autorisés de stupéfiants. Ils avaient été interceptés le 27 juillet 2017 au large de Tonga, dans les eaux internationales, par la marine française avec l'autorisation de la Grande-Bretagne.Cocaïne quasi pure
Le voilier Afalina, battant pavillon britannique de Gibraltar, transportait 1,4 tonne de cocaïne quasi pure. Une marchandise partie d'Amérique du Sud et à destination de l'Australie. Le navire avait été dérouté vers Nouméa et l'équipage, traduit devant le tribunal correctionnel.Peines alourdies en appel
Ses membres avaient alors été condamnés à sept ans de prison pour le capitaine, six ans pour les trois marins, et dix ans d'interdiction de territoire français, tandis que la défense contestait différents points de procédure. Ces condamnations ont été alourdies en appel, où ont été prononcées des peines allant de six à dix ans d'emprisonnement. Lesquelles sont donc confirmées après décision en cassation.Le point de Sheïma Riahi :