Le collectif contre l’insécurité s'est rendu mardi à la mairie du Mont-Dore, où une délégation a été reçue par Eric Gay. Environ 50 associations seraient regroupées sous sa bannière. Le collectif s’est ensuite rendu au haut-commissariat, où il s’est heurté à une fin de non-recevoir
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8 heures du matin, les membres du collectif contre l’insécurité en Nouvelle-Calédonie se donnent rendez-vous sur un parking de Normandie. Parmi eux, de nombreux motards, et beaucoup de tee-shirts arborant la photo d’Aurélie Marcias, la motarde de 34 ans, qui a trouvé la mort sur la RP1 non loin de Saint-Louis, en mars dernier.
Le mot d’ordre est donné à ce moment-là : direction la mairie du Mont-Dore. Sur place, une délégation d’une dizaine de représentants d’associations est reçue durant deux heures par Eric Gay. Au terme du rendez-vous : l’impression de ne pas avoir été entendus…De son côté, le maire du Mont-Dore Eric Gay, estime avoir apporté les réponses dans les limites des prérogatives qui sont les siennes. La liste d’exigences du collectif, la sécurisation de la RP1, la mise en place de contrôles nocturnes, toujours sur la RP1, voire la mise en place d’un couvre-feu pour les mineurs, ne relèvent pas, en effet, des compétences du premier magistrat.
Créé autour de la mi-mars après le décès d’Aurélie Marcias, le collectif dénonce l’insécurité grandissante et, en face, l’inaction des élus et représentants de l’Etat. Au haut-commissariat, les membres de la délégation apprennent qu’ils ne seront pas reçus pour cause d’obligation de réserve. Mais font la demande d’une réunion avec le président du gouvernement, le président de la province Sud et les maires de Nouméa et du Grand Nouméa.
De nombreuses personnes issues de Mont-Dore Sud se trouvaient aujourd’hui parmi les rangs du collectif. Pour elles, plus de vie sociale, de restaurants ou de cinéma à Nouméa, plus de visites non plus de la famille et des amis, qui ont peur de passer la RP1 à hauteur de Saint-Louis, surnommée « la route de la peur ».
Le collectif contre l’insécurité doit être reçu au Haut-commissariat jeudi ou vendredi pour le format de réunion demandé. Ils ont quitté le Haut-commissariat, devant lequel ils étaient rassemblés à 16 heures et entendent rester mobilisés.
Le mot d’ordre est donné à ce moment-là : direction la mairie du Mont-Dore. Sur place, une délégation d’une dizaine de représentants d’associations est reçue durant deux heures par Eric Gay. Au terme du rendez-vous : l’impression de ne pas avoir été entendus…De son côté, le maire du Mont-Dore Eric Gay, estime avoir apporté les réponses dans les limites des prérogatives qui sont les siennes. La liste d’exigences du collectif, la sécurisation de la RP1, la mise en place de contrôles nocturnes, toujours sur la RP1, voire la mise en place d’un couvre-feu pour les mineurs, ne relèvent pas, en effet, des compétences du premier magistrat.
Créé autour de la mi-mars après le décès d’Aurélie Marcias, le collectif dénonce l’insécurité grandissante et, en face, l’inaction des élus et représentants de l’Etat. Au haut-commissariat, les membres de la délégation apprennent qu’ils ne seront pas reçus pour cause d’obligation de réserve. Mais font la demande d’une réunion avec le président du gouvernement, le président de la province Sud et les maires de Nouméa et du Grand Nouméa.
De nombreuses personnes issues de Mont-Dore Sud se trouvaient aujourd’hui parmi les rangs du collectif. Pour elles, plus de vie sociale, de restaurants ou de cinéma à Nouméa, plus de visites non plus de la famille et des amis, qui ont peur de passer la RP1 à hauteur de Saint-Louis, surnommée « la route de la peur ».
Ecoutez le témoignage de Gaëlle, une habitante du Mont-Dore Sud
témoignage collectif sécurité