Le collectif MIA manifeste pour une déclaration d'état d'urgence climatique

Une trentaine de membres de la mobilisation inter-générationnelle pour l’avenir s'est mobilisé devant le gouvernement ce samedi. Les militants souhaitent qu’une déclaration d’état d’urgence écologique et climatique soit actée par les institutions. 
« Halte aux feux », « pas de nature, pas de futur »... les slogans portés par les représentants d’associations environnementales devant les institutions étaient pour le moins clair ce matin. Ils étaient une trentaine en ce début de week-end, pour dénoncer la situation de détresse du territoire face aux incendies. « On est là par rapport au fait que le pays brûle, il y a des départs de feu presque tous les jours. On est inquiets de ce désastre, parce que la forêt est une richesse et c’est la base pour que l’on ait un système qui nous permette d’avoir de l’eau et la vie », témoigne Anaïs Wunsche, membre de la mobilisation inter-générationnelle pour l’avenir (MIA). « Il y a des lieux qui possèdent des espèces complètement endémiques et très rares, nous sommes l’un des berceaux de la biodiversité mondiale et garants de cette biodiversité, il faut mettre les bouchées doubles pour la protéger », poursuit-elle. 
 

Déclaration d'état d'urgence écologique


Une manifestation tenue ce jour devant le gouvernement, qui selon la porte parole de la mobilisation, « s’était engagé à réunir toutes les institutions et la société civile, autour d’une table ronde, pour la déclaration d’état d’urgence écologique et climatique le 20 septembre dernier. Cette date a été reportée. On le comprend, mais on a tout de même décidé de mener une action de sensibilisation face aux feux ». L’occasion également pour les membres de l’association d’organiser un événement public afin de se faire connaître.  

Les adhérents du collectif n'excluent pas la possibilité de venir en aide sur le terrain. « On attend l’appel des pompiers et des autorités, pour l’instant ils ne nous ont pas autorisé à aller sur place les aider, parce que cela demande toute une logistique mais s’il faut, on ira sur le terrain », conclut Anaïs Wunsche. Pour l’heure aucune rencontre n’est prévue entre le collectif et les institutions.