Le procès des taxi-boats s'est tenu ce vendredi, à Nouméa. Le procureur a requis 4 ans de prison, dont un avec sursis, pour le gérant de Plages Loisirs, et entre 2 ans et demi et 3 ans, pour le pilote d'une des navettes maritimes accidentées. L’affaire a été mise en délibéré au 29 décembre.
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Plus de trois ans après cette collision mortelle qui avait fait trois victimes, la nuit du 7 au 8 avril 2017, dans la baie de l'anse Vata, à Nouméa, l'affaire dite des « taxi-boats » a enfin été jugée ce vendredi, par le tribunal correctionnel.
Face aux juges, le gérant de la société Plages Loisirs, qui exploite l'île aux Canards et les navettes maritimes qui la desservent, a cherché à fuir ses responsabilités. « J’ai respecté les règles, les affaires maritimes ne m’ont jamais alerté sur d’éventuels manquements », a affirmé l’exploitant à la barre.
En tant qu’employeur, le procureur considère qu’il est le premier responsable de la collision mortelle survenue entre les deux taxi-boats.
Sa responsabilité porte sur le fait d’avoir embauché du personnel non titulaire du permis lagonaire, d’avoir aussi fait travailler l'un des pilotes plus longtemps ce jour-là et d’avoir donné des consignes pour naviguer à vive allure, sans compter que les bateaux étaient insuffisamment équipés pour naviguer de nuit.
Des délits réfutés par l’avocat de la défense, pour qui son client est responsable mais pas coupable.
Dans son réquisitoire, le procureur a réclamé une peine de quatre ans de prison, dont un an avec sursis, et 15 millions de francs d’amende, à l’encontre du gérant de l’île aux Canards. Il a requis entre 2 ans et demi et 3 ans pour le capitaine d’un des deux taxi-boats, qui était par ailleurs absent à l’audience.
Les juges se donnent le temps de la réflexion et prononceront leur délibéré le mardi 29 décembre.
Face aux juges, le gérant de la société Plages Loisirs, qui exploite l'île aux Canards et les navettes maritimes qui la desservent, a cherché à fuir ses responsabilités. « J’ai respecté les règles, les affaires maritimes ne m’ont jamais alerté sur d’éventuels manquements », a affirmé l’exploitant à la barre.
De multiples négligences pointées à l'audience
L’homme de 59 ans, qui est à la tête d'une société d'une cinquantaine de salariés, risque pourtant gros : jusqu’à 5 ans de prison et de fortes amendes pour avoir été négligeant, selon les pièces du dossier et pour avoir causé involontairement la mort de 3 personnes.En tant qu’employeur, le procureur considère qu’il est le premier responsable de la collision mortelle survenue entre les deux taxi-boats.
Sa responsabilité porte sur le fait d’avoir embauché du personnel non titulaire du permis lagonaire, d’avoir aussi fait travailler l'un des pilotes plus longtemps ce jour-là et d’avoir donné des consignes pour naviguer à vive allure, sans compter que les bateaux étaient insuffisamment équipés pour naviguer de nuit.
Des délits réfutés par l’avocat de la défense, pour qui son client est responsable mais pas coupable.
18 parties civiles
Meurtries dans leur chair, les 18 parties civiles, victimes et familles, ont eu du mal à entendre le responsable fuir de la sorte. Elles qui ont attendu plus de 3 ans la tenue d’un procès.Dans son réquisitoire, le procureur a réclamé une peine de quatre ans de prison, dont un an avec sursis, et 15 millions de francs d’amende, à l’encontre du gérant de l’île aux Canards. Il a requis entre 2 ans et demi et 3 ans pour le capitaine d’un des deux taxi-boats, qui était par ailleurs absent à l’audience.
Les juges se donnent le temps de la réflexion et prononceront leur délibéré le mardi 29 décembre.