Un comité opérationnel territorial anti-fraude

Le premier du genre sur le territoire a été validé ce jeudi entre le haut-commissariat, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et le procureur de la République. L’objectif : définir des actions dans la lutte contre les fraudes aux finances publiques et contre le travail illégal. 
«On espère un meilleur partage d’informations mais également des opérations conjointes», assure Alexis Bouroz, procureur de la République, présent aux côtés de Thierry Santa, le président du gouvernement, et de Laurent Prévost, le haut-commissaire. «La détection de la fraude qui peut être connue par un service et qui n’était pas traitée. On va pouvoir avoir un service global. Amendes civiles, amendes administratives ou pénales et en particulier des opérations de contrôle conjointes sur le terrain, prévues tous les deux mois. Celui qui a été repéré comme une principale source de fraude c’est le secteur du BTP mais aussi de la restauration, les jeux illicites, la tenue de certains nakamals et des professions libérales identifiées, médicales ou paramédicales.»

Le reportage de Nadine Goapana et Carawiane Carawiane :
©nouvellecaledonie
Une cartographie des risques sera notamment établie, afin de mieux cibler l’action de contrôle. La collaboration entre les membres du Cotaf devra être renforcée, par la mise en oeuvre de « droits de communication », favorisant l’échange d’informations entre les différents acteurs. Autre nouvelle mesure: la création d’un dispositif de transmission chiffré, permettant de sécuriser et d’accélérer le partage de renseignements légalement autorisés.