Exercer le métier de médecin hospitalier en Nouvelle-Calédonie n’est plus attractif. C’est le constat des médecins qui travaillent actuellement au CHT. Réunis en intersyndicale, ils tirent la sonnette d’alarme. Ils ont fait état de la situation au président du gouvernement.
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Le constat est amer… La beauté des paysages, la richesse culturelle de la Nouvelle-Calédonie : aujourd’hui, ces atouts ne suffisent plus pour attirer les médecins à venir exercer au sein de l’hôpital territorial.
« Maintenant que les médecins sont mobiles dans le monde entier, quand on leur propose de venir exercer ici parce qu’ils ont des compétences très pointues, très intéressantes pour les Calédoniens, on nous répond : non, désolé, je ne suis pas intéressé. » regrette Philippe Campana, membre du SMPH-NC, le syndicat des Médecins et des Pharmaciens Hospitaliers de Nouvelle-Calédonie. « On propose de travailler dans des conditions beaucoup plus intéressantes ailleurs, moins d’heures supplémentaires, moins de weekends d’astreinte, moins de gardes. »
Pour Philippe Campana, la Nouvelle-Calédonie subit de plein fouet la concurrence de la Métropole et des pays anglo-saxons.
« Il est fondamental de faire évoluer le statut de médecin hospitalier en le simplifiant et en le rendant plus logique, plus adapté à notre société » insiste Philippe Campana. « Il faut que ce statut soit au minimum équivalent à ce que l’on trouve en Métropole ou dans certains autres pays pour que justement les professionnels médicaux se sentent attirés tout simplement ».
Selon le syndicat, le manque d’attractivité peut dégrader la qualité des soins des patients. Pour le moment, assure l’organisation syndicale, on n’en est pas encore là.
« Maintenant que les médecins sont mobiles dans le monde entier, quand on leur propose de venir exercer ici parce qu’ils ont des compétences très pointues, très intéressantes pour les Calédoniens, on nous répond : non, désolé, je ne suis pas intéressé. » regrette Philippe Campana, membre du SMPH-NC, le syndicat des Médecins et des Pharmaciens Hospitaliers de Nouvelle-Calédonie. « On propose de travailler dans des conditions beaucoup plus intéressantes ailleurs, moins d’heures supplémentaires, moins de weekends d’astreinte, moins de gardes. »
Pour Philippe Campana, la Nouvelle-Calédonie subit de plein fouet la concurrence de la Métropole et des pays anglo-saxons.
Faire évoluer le statut de médecin hospitalier
Le SMPH-NC propose des pistes pour renforcer l’attractivité de la Nouvelle-Calédonie. L’une d’elles concerne la modification du statut de praticien hospitalier.« Il est fondamental de faire évoluer le statut de médecin hospitalier en le simplifiant et en le rendant plus logique, plus adapté à notre société » insiste Philippe Campana. « Il faut que ce statut soit au minimum équivalent à ce que l’on trouve en Métropole ou dans certains autres pays pour que justement les professionnels médicaux se sentent attirés tout simplement ».
Selon le syndicat, le manque d’attractivité peut dégrader la qualité des soins des patients. Pour le moment, assure l’organisation syndicale, on n’en est pas encore là.