Comment éviter l'embolie pulmonaire au cours de voyages en avion ?

De nombreux calédoniens prennent l’avion durant les vacances, souvent pour des vols de plus de 20 heures. Nous sommes donc plus susceptibles de souffrir un jour ou l’autre du « syndrome de la classe éco », à savoir la phlébite ou l’embolie pulmonaire. 
L’avion ne provoque pas les phlébites ni les embolies pulmonaires mais il reste un déclencheur. L’embolie est provoquée par un caillot de sang qui va migrer et va venir boucher une artère du poumon. Il existe 3 facteurs de risques, selon l’angiologue Jean-Baptiste Viguier, l’immobilisme, une anomalie de la coagulation ou encore une inflammation, soit parce que l’on est mal assis dans l’avion ou soit parce qu’on est malade ou on l’a été, c’est le cas de l'humoriste Anthony Kavanagh victime d'une embolie pulmonaire il y a quelques jours sur le caillou . A noter que 50% des cas d’embolies pulmonaires sont liés à un cancer, y compris chez les jeunes. Mais attention, on peut également être porteur d’une pathologie sans le savoir, comme l’explique le médecin généraliste Marc Barré.
Les chaussettes et bas de contention seraient pour l’heure le seul remède, et sont même recommandés par les médecins à partir de 26 ans lorsqu’on doit prendre l’avion. Ils favorisent la circulation du sang dans les jambes. A Nouméa, beaucoup de personnes prennent leurs précautions avant de voyager, selon Stéphanie Drouot. Elle travaille dans une boutique spécialisée dans la vente de bas de contention au Faubourg-Blanchot.
Pour éviter l’embolie pulmonaire il est également conseillé de marcher toutes les 2,3 heures dans l’avion et faire quelques exercices et de surtout bien s’hydrater. En Nouvelle-Calédonie trop de patients se font faire des injections avant de prendre l’avion. Certains spécialistes déconseillent cette pratique car cela peut provoquer des hémorragies.