Depuis le début du confinement, toute activité collective est interdite en Nouvelle-Calédonie. A Koumac, une réunion d’échanges entre le maire et les coutumiers a permis de définir les mesures de prévention lors des cérémonies coutumières.
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Dans le centre du village, peu de circulation. Les consignes de confinement sont respectées. Mais ce mardi, certains ont obtenu une attestation de déplacement dérogatoire pour se rendre à la mairie afin de participer à une réunion d’information sur les mesures prises pour se protéger contre le Covid-19. Mais comment appliquer les règles de prévention et de sécurité dans la société kanak ? Autour de la table des coutumiers, perplexes, s’interrogent. Que faut-il faire en cas de deuil pour éviter les rassemblements ?
« C’est une vraie problématique, car chez nous les kanak, les rassemblements sont fréquents. Nous allons ensemble décider des mesures à adopter car les rassemblements sont maintenant limités à 20 personnes. Nous allons nous adapter », souligne Daniel Whala-Windi, président du district de Koumac. Les coutumiers de Koumac ont posé de nombreuses questions au cours de la réunion, notamment au médecin de l’hôpital de Koumac.
Autre préoccupation, les contacts entre les travailleurs locaux et les personnes présentes sur les minéraliers lors des chargements. Pour Maurice Goa, petit-chef de la tribu de Galagaoui «les étrangers à bord et les jeunes de Koumac se côtoient à bord », il est donc urgent d’agir car « ces jeunes rentrent à la tribu, certains ont des enfants ».
Conscient des problématiques au sein de la communauté kanak, Wilfrid Weiss, le maire de Koumac, veut poursuivre les discussions avec les coutumiers afin d’anticiper les cérémonies de deuil ou de mariage.
Le reportage de Brigitte Whaap
« C’est une vraie problématique, car chez nous les kanak, les rassemblements sont fréquents. Nous allons ensemble décider des mesures à adopter car les rassemblements sont maintenant limités à 20 personnes. Nous allons nous adapter », souligne Daniel Whala-Windi, président du district de Koumac. Les coutumiers de Koumac ont posé de nombreuses questions au cours de la réunion, notamment au médecin de l’hôpital de Koumac.
Autre préoccupation, les contacts entre les travailleurs locaux et les personnes présentes sur les minéraliers lors des chargements. Pour Maurice Goa, petit-chef de la tribu de Galagaoui «les étrangers à bord et les jeunes de Koumac se côtoient à bord », il est donc urgent d’agir car « ces jeunes rentrent à la tribu, certains ont des enfants ».
Conscient des problématiques au sein de la communauté kanak, Wilfrid Weiss, le maire de Koumac, veut poursuivre les discussions avec les coutumiers afin d’anticiper les cérémonies de deuil ou de mariage.
Le reportage de Brigitte Whaap