" La surpopulation de cerf rusa (Rusa timorensis russa) en Nouvelle-Calédonie occasionne des dégâts considérables aux écosystèmes, à l’agriculture et à l’économie en général. Classé en priorité 1 de la Stratégie de lutte contre les espèces exotiques envahissantes dans les espaces naturels de Nouvelle-Calédonie, adoptée en 2017, le cerf rusa nécessite des efforts de gestion et de régulation intenses et de long terme.
Dans le cadre du projet RESCCUE (Restauration des services écosystémiques et adaptation au changement climatique) mis en œuvre par la CPS et financé par l’AFD et le FFEM, une étude a été réalisée au cours du 1er semestre 2018 sur les possibilités de commercialisation locale, aujourd’hui non réglementée, de la viande de cerf sauvage issue de la chasse. L’objectif de cette étude était d’explorer si, et à quelles conditions, la commercialisation pourrait être utilisée comme mécanisme incitatif d’accroissement de l’effort de chasse et de contribution à la régulation de la population de cette espèce tout en en mettant en évidence les risques et bénéfices potentiels pour différentes catégories d’acteurs.
La CPS, en partenariat avec la province Nord et le Conservatoire d’espaces naturels, a organisé une séance de restitution et de mise en débat des résultats de cette étude, présentée par Aurélie Ghysels, consultante et Quentin Delvienne, ONF."
Reportage Gwen Quéméner et José Solia