Plus question de circuler sauf dérogation et justificatif. Dans le Grand Nouméa, quinze patrouilles de gendarmes ont été affectées aux contrôles des attestations de circulation pour ce premier jour de confinement.
•
Les gendarmes de Dumbéa sont partout depuis ce mardi matin. En maraude dans le dédale des nouveaux quartiers ou en contrôle fixe par endroits.
Les automobilistes sont arrêtés presque systématiquement pour présenter les fameuses dérogations au confinement.
« On a un rendez-vous au chez le radiologue, j’en profite pour prendre la nourriture des chiens » explique un automobiliste aux gendarmes.
Des gendarmes qui pendant toute la journée, ont contrôle, discuté, et informé.
« Il faut que les gens comprennent l’intérêt de ce confinement strict » explique le Capitaine Stéphane Richard, de la compagnie de Nouméa et des Loyauté. « Certes, il y a des dérogations, mais l’idéal serait quand même que les gens restent au maximum confinés chez eux et qu’ils ne sortent qu’en cas d’extrême nécessité. »
Déplacements pour raisons personnelles impérieuses, ou par nécessité professionnelle, il faut désormais présenter les attestations et pièces d’identité.
« C’est normal, je préfère ça qu’un couvre-feu » commente Yvan Vamaï, habitant de Kaméré, son attestation à la main. « Je sors parce que je dois aller faire des analyses ».
« Aujourd’hui, c’est la journée éducative, et à partir de demain, ce sera répressif » prévient le Major Olivier Le Beuze, de la brigade de gendarmerie de Dumbéa. « On explique aux gens aujourd’hui ce qu’ils doivent faire, comment ils doivent se comporter, quels documents voir avec eux demain. Et demain, répression ».
Dès ce mercredi, la contravention pour non-présentation de la dérogation pourra monter jusqu’à 90 000 francs CFP.
Le reportage d’Antoine Le Tenneur et Nicolas Fasquel
Les automobilistes sont arrêtés presque systématiquement pour présenter les fameuses dérogations au confinement.
« On a un rendez-vous au chez le radiologue, j’en profite pour prendre la nourriture des chiens » explique un automobiliste aux gendarmes.
Des gendarmes qui pendant toute la journée, ont contrôle, discuté, et informé.
« Il faut que les gens comprennent l’intérêt de ce confinement strict » explique le Capitaine Stéphane Richard, de la compagnie de Nouméa et des Loyauté. « Certes, il y a des dérogations, mais l’idéal serait quand même que les gens restent au maximum confinés chez eux et qu’ils ne sortent qu’en cas d’extrême nécessité. »
Déplacements pour raisons personnelles impérieuses, ou par nécessité professionnelle, il faut désormais présenter les attestations et pièces d’identité.
« C’est normal, je préfère ça qu’un couvre-feu » commente Yvan Vamaï, habitant de Kaméré, son attestation à la main. « Je sors parce que je dois aller faire des analyses ».
Eduquer avant de réprimer
D’autres chauffeurs roulaient sans le précieux sésame. L’indulgence des forces de l’ordre lors de ce premier jour de confinement ne devrait pas durer préviennent les autorités.« Aujourd’hui, c’est la journée éducative, et à partir de demain, ce sera répressif » prévient le Major Olivier Le Beuze, de la brigade de gendarmerie de Dumbéa. « On explique aux gens aujourd’hui ce qu’ils doivent faire, comment ils doivent se comporter, quels documents voir avec eux demain. Et demain, répression ».
Dès ce mercredi, la contravention pour non-présentation de la dérogation pourra monter jusqu’à 90 000 francs CFP.
Le reportage d’Antoine Le Tenneur et Nicolas Fasquel