Le projet de loi sur les vaccinations a été voté à l’unanimité au Congrès ce jeudi. Il s’agit notamment de rendre obligatoire le Prevenar, pour lutter contre les pneumocoques. Même si la vaccination protège contre les maladies et évite les épidémies, elle reste un sujet à controverses.
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La Nouvelle-Calédonie dispose d’une excellente couverture vaccinale. 90 à 95 % de sa population est déjà vaccinée. Mais la sécurité sanitaire peut encore être améliorée.
Le gouvernement a donc proposé aux élus du Congrès un nouveau texte qui a été adopté à l’unanimité.
Il prévoit une refonte du calendrier vaccinal, des mesures permettant l’accès gratuit aux vaccins et de rendre obligatoire un nouveau vaccin, en l’occurrence le Prevenar.
Si des parents refusent de faire vacciner leur enfant, celui-ci sera interdit de scolarité pour éviter de contaminer d’autres enfants, voilà ce qu’il en est du vaccin obligatoire.
Pour Ithupane Tiéoué du Groupe UNI au Congrès, chacun doit assumer ses choix même si la vigilance doit être de mise.
Pour Jérémy Anson Président de l’association « Terre de Santé » le principe même d’une obligation n’est pas normal, la population manque de transparence et de débat de fond sur le vaccin.
Le Prevenar est le 11ième vaccin obligatoire sur le territoire. Même s’il apparaît que certains vaccins ont pu provoquer des effets indésirables et regrettables, ils sauvent bien plus de vies qu’ils n’en menacent.
Les vaccins recommandés seront pris en charge en « petit risque » par la CAFAT, à savoir à moins de 50 %.
Enfin, les vaccins réalisés pour raisons professionnelles seront pris en charge par l’employeur.
Le gouvernement a donc proposé aux élus du Congrès un nouveau texte qui a été adopté à l’unanimité.
Il prévoit une refonte du calendrier vaccinal, des mesures permettant l’accès gratuit aux vaccins et de rendre obligatoire un nouveau vaccin, en l’occurrence le Prevenar.
Si des parents refusent de faire vacciner leur enfant, celui-ci sera interdit de scolarité pour éviter de contaminer d’autres enfants, voilà ce qu’il en est du vaccin obligatoire.
Pour Ithupane Tiéoué du Groupe UNI au Congrès, chacun doit assumer ses choix même si la vigilance doit être de mise.
Ithupane Tiéoué au micro de Jeannette Peteisi
Vaccin itw 1
Pour Jérémy Anson Président de l’association « Terre de Santé » le principe même d’une obligation n’est pas normal, la population manque de transparence et de débat de fond sur le vaccin.
Jérémy Anson au micro de Jeannette Peteisi
Vaccin itw 2
Le Prevenar est le 11ième vaccin obligatoire sur le territoire. Même s’il apparaît que certains vaccins ont pu provoquer des effets indésirables et regrettables, ils sauvent bien plus de vies qu’ils n’en menacent.
Vaccins : la prise en charge financière
Désormais, les vaccins obligatoires ET ceux fortement recommandés seront pris en charge intégralement par les organismes de protection sociale et ce, sans avance de frais.Les vaccins recommandés seront pris en charge en « petit risque » par la CAFAT, à savoir à moins de 50 %.
Enfin, les vaccins réalisés pour raisons professionnelles seront pris en charge par l’employeur.