Le Congrès donne son avis sur la réforme des institutions

C'est l'une des promesses de campagne du président Macron : réformer les institutions en réduisant le nombre de parlementaires. La Nouvelle-Calédonie est concernée et les mandats des présidents du gouvernement et du Congrès devraient aussi être limités. Les élus du Congrès ont donné leur avis.
La réforme des institutions débattue par les élus du congrès, lundi. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, elle vise à réduire le nombre de parlementaires, à introduire la proportionnelle pour l’élection des députés  et  à limiter le cumul des mandats. 

Les élus du boulevard Vauban ont rendu un avis favorable sur les deux projets de loi étudiés hier. Mais nuancé.
Ils sont Pour la réduction du nombre de députés et de sénateurs, en Métropole, mais pas en Nouvelle-Calédonie où ils espèrent conserver 4 élus au Parlement.
Les explications de Philippe Michel, le président de l’intergroupe au Congrès

Les cas particuliers des présidents du gouvernement et du Congrès

Le texte prévoit également de limiter à trois le nombre de mandats successifs. En Nouvelle-Calédonie, sont concernés les mandats des présidents du gouvernement et du congrès.
Or, pour les élus du boulevard Vauban, le caractère annuel de l’élection du président du Congrès n’a pas été pris en compte.
Caroline Machoro-Reignier, la vice-présidente du groupe UC FLNKS et Nationaliste au Congrès

Le reportage de Thierry Rigoureau et Cédric Michaut 
©nouvellecaledonie

«Une avancée»

A noter l'abstention des Républicains calédoniens, mais sur un point de cet avis donné par le Congrès. Concernant le principe général, le mouvement de Sonia Backès considère le projet de loi national «comme une avancée». «Nous sommes favorables à la réduction du nombre de parlementaires en Nouvelle-Calédonie, insiste-t-il dans un communiqué diffusé ce mardi. Nous sommes également favorables à limiter dans le temps à trois le nombre de mandats exécutifs identiques.» 

Réforme des institutions : communiqué des Républicains calédoniens