Après deux années blanches, le FLNKS se retrouve en congrès ce week-end à Ko We Kara. Une 34ème réunion du Front qui doit tenter d’aplanir les divergences, voire les tensions entre les deux principales composantes que sont l’Union Calédonienne et le Palika, avec 2018 en ligne de mire… Durant ces deux jours, chaque groupe présentera son analyse de la situation du Pays de 1988 à aujourd’hui, ainsi que sa stratégie sur la sortie de l’Accord de Nouméa. Cela autour du thème « Sérénité et confiance pour gagner 2018 ».
Les 4 composantes du FLNKS ont deux jours pour s’accorder sur une stratégie commune en vue de préparer 2018. Après deux années blanches, le président de l’Union Calédonienne, s’est dit soulagé de voir les groupes de pression se retrouver enfin autour de la table. Loin de parler d’unité, ce congrès doit permettre de clarifier les positions de chacun et d’essayer de les rapprocher au maximum pour atteindre l’objectif du Front : l’accession à la pleine souveraineté.
Ecoutez Daniel Goa, le président de l'Union Calédonienne (interrogé par Malia Noukouan)
Goa FLNKS
Pour le Palika, l’autre poids lourd du FLNKS, il est important que les décisions actées soient respectées par l’ensemble des composantes. Référence ici au dossier nickel qui divise les indépendantistes. Pour Charles Washétine, le porte-parole du Palika, la cohérence est plus que jamais nécessaire.
Ecoutez Charles Washetine, le porte-parole du Palika (interrogé par Malia Noukouan)
Washetine FLNKS
Ce congrès doit également permettre de rassurer les militants et d’envoyer un message fort aux abstentionnistes. Les conclusions de ces deux jours de travaux seront rendues ce dimanche soir.