Conjoncture morose pour le nickel

Les acteurs du secteur le disent depuis plusieurs mois, les chiffres de l’Isee le confirment : le début de l’année est marqué par un ralentissement notable.
Un affaissement qui marque à la fois la mine et la métallurgie et qui s’explique par un double effet volume et valeur, autrement dit on a moins produit de minerai et de métal sur les trois premiers mois de l’année et cette production s’est vendue moins cher.
Dans le détail : l’extraction minière recule de 2 %, mais surtout la production métallurgique hors cobalt chute de 25 %. 
Les trois usines sont touchées par ce repli des volumes qui s’expliquent selon l’Isee notamment par les conflits sociaux et les intempéries du début d’année, le passage du cyclone Oma en particulier.
A noter tout de même un indicateur positif, celui des exportations de minerai brut qui augmente de 10 %.
La valeur totale des exportations de nickel brut et transformé représente près de 32 milliards de francs CFP au premier trimestre 2019, soit une perte de 30 % par rapport au premier trimestre 2018.
Une baisse des cours moyens qui touche aussi le cobalt de Vale.