Contrôle technique : un projet de loi controversé

Le projet de loi sur le contrôle technique obligatoire passe mal.
Ce matin un grand nombre d’opposants à la future loi s'est mobilisé dans les rues de Nouméa et d'autres communes du pays.

A Nouméa, ils étaient environ 300 à protester contre ce texte voté par le gouvernement fin janvier. 
Ce projet doit encore être soumis aux élus du Congrès. S'il est voté, il devrait rendre obligatoire dès juillet le contrôle technique des véhicules qui auront atteint cinq ans. Puis, ce véhicule sera soumis à un contrôle tous les trois ans. Une formalité à remplir dès que celui-ci sera mis en vente. 
Un caractère obligatoire qui coûtera vraiment trop cher pour nombre de Calédoniens  nous explique certains manifestants au micro de Martin Charmasson.

Tout le monde est d'accord pour dire que l'insécurité en Nouvelle-Calédonie avec les accidents de la route sont dus à l'alcool, la vitesse et aux stupéfiants et en aucun cas, aux véhicules défectueux, précise un manifestant, on a regardé, il n'y a pas de véhicule de plus de cinq ans qui est à la casse. Donc, il est aberrant aujourd'hui de faire payer la population pour quelque chose qui n'existe pas.


Les rouleurs se sont associés à leur manière à la mobilisation du collectif populaire contre la loi sur le contrôle technique obligatoire. Plusieurs opérations escargots ont été organisées à Tontouta, Boulouparis et sur plusieurs centres miniers du Nord.
Ils se sont notamment installés sur plusieurs ronds-points : à la Tontouta (28 camions comptabilisés) , à la Conception, à Houaïlou et au rond point de la province nord à Koné. Une présence symbolique mais pas de blocage de la route.
Selon Max Foucher, le président du Contrakmine, cette loi ne sert à rien et pénalise les moins aisés.
Max Foucher joint par Caroline Moureaux.

Les rouleurs n’excluent pas de prendre la relève si le combat du collectif populaire n’aboutit pas au retrait  de la loi.