L'essentiel de l'actualité en Nouvelle-Calédonie ce matin, avec les contrôles d'attestation, la décontamination des avions, l'appel au don de plaquettes ou une panne qui devient un joli geste. Mais aussi le couvre-feu en Polynésie.
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Le bilan reste à quinze cas
Les 98 tests de dépistage effectués hier ont tous été négatifs, on compte toujours quinze personnes porteuses du Covid-19 en Calédonie. Rendez-vous ce soir pour le bilan sanitaire du jour par communiqué du gouvernement. Pas de point presse aujourd'hui.Police et gendarmerie verbalisent
Aucun nouveau cas, ça ne veut surtout pas dire qu'il faut baisser la garde. Le confinement général est toujours de rigueur, jusqu'au 6 avril. Pour le rappeler, les forces de l'ordre ont effectué vendredi soir une grande opération dans le Grand Nouméa. 244 contrôles, et 28 contraventions. Les personnes qui circulaient hors de chez elles sans attestation en règle ont écopé, pour commencer, de quinze mille francs à régler en timbre-amende. Ce sera 90 000 F en cas de récidive.Un reportage à retrouver sur notre site.
Appel au don de plaquettes
L'attestation de déplacement prévoit qu'on peut sortir «pour l'assistance aux personnes vulnérables» (c'est le quatrième motif). Or, le centre de don du sang a besoin de plaquettes. Elles ne peuvent se conserver que cinq jours, ce qui oblige à avoir des dons réguliers. Les personnes en bonne santé qui ont déjà donné leur sang au moins trois fois peuvent prendre rendez-vous au 05 51 00 ou par message à contact@dondusang.nc.A Fidji en attente d'un vol vers Tontouta
Hors du Caillou, un millier de personnes ont été recensées pour le plan de rapatriement toujours en attente. Un plan qui doit permettre de faire rentrer les Calédoniens en garantissant la protection maximale de toute la population. Ils sont dix-huit à Fidji, sur une soixantaine de Français en tout. Depuis dix jours, Calédoniens et Métropolitains espèrent qu'un vol sera possible vers Tontouta. Les premiers pour rentrer, les autres pour transiter.A retrouver sur notre site
Décontaminer un avion, mode d'emploi
Empêcher le Covid-19 d'entrer davantage en Calédonie, ça passe aussi par la désinfection des avions. Les arrivées de passagers ont été suspendues il y a une dizaine de jours. Mais les appareils d'Aircalin circulent pour transporter du fret et rapatrier les non résidents. La compagnie Aircalin a mis en place des procédures de nettoyage, afin de protéger son personnel et ses clients.Séance de décontamination à retrouver sur notre site.
Du matériel de protection imprimé en 3D
Participer activement à la lutte contre la propagation du Covid-19, c’est ce que fait l’association e-Nable NC en fabriquant gracieusement des visières de protection. Elles sont réalisées avec des imprimantes 3D. Des visières destinées en priorité aux personnels de santé et professions prioritaires. Pour s’en procurer, un formulaire est à remplir en ligne. Près de quarante demandes ont été enregistrées dans la matinée de samedi. Et une première livraison a été déposée dans deux pharmacies points de relais.Le confinement vécu à la tribu
Quand les premiers cas de Covid-19 sont apparus à Nouméa, Gilles et les siens se sont «sauvés» à la tribu, sur la côte Est à Touho. C'est à Paola qu'ils restent confinés, en se nourrissant des produits cultivés et en effectuant les divers travaux laissés en suspens. Quant au lycéen de la famille, il s'efforce de travailler ses cours à distance sans bonne connexion internet.Appel aux derniers rentrés à Lifou
Aux îles aussi, on se confine. Y compris en auto-confinement strict pour les habitants rentrés juste avant l'arrêt des transport passagers. La mairie de Lifou appelle ainsi celles et ceux «qui sont revenues de Nouméa entre le 10 et le 19 mars» à se faire connaître. Ils pourront dès lundi matin appeler au 45 50 13. Les tests effectués aux Loyauté, via le Médipôle, ont tous été négatifs.Presque tous les hôtels et gîtes fermés à Kunié
Direction l'île des Pins, où les professionnels du tourisme pâtissent évidemment de la crise sanitaire. C'est la principale ressource économique de Kunié. La plupart des structures d'hébergement ont dû fermer. A l'exemple du gîte tenu par Guillaume Kouathé et sa vingtaine d'employés.Un témoignage à retrouver sur notre antenne radio.