Le coronavirus au cœur de l’actu à la 1 du mardi 31 mars 2020

L'essentiel de l'actualité en Nouvelle-Calédonie ce matin, avec un malade du Covid-19 en réanimation au Médipôle, toujours quinze cas confirmés, le rapatriement des voyageurs bloqués à partir de vendredi, le CHS qui se prépare ou cette enquête sur l'impact économique de la crise sanitaire. 

Un malade en réanimation

On l'a appris hier : l’un des quinze malades atteints du Covid-19 a été placé dimanche en réanimation, dans l'unité du Médipôle dédiée aux cas les plus graves. Cette personne a été traitée depuis sa prise en charge à l’hydroxychloroquine, que les médecins du CHT ont intégrée à leur arsenal. 
 

Pas de nouveau cas

Les 116 dépistages pratiqués hier se sont avérés négatifs. Donc pas de nouveau cas depuis trois jours. «Il ne faut pas tirer de conclusions sur ces bons chiffres, ce n'est pas encore significatif», a relativisé le président du gouvernement lors du point de situation quotidien : la Calédonie, insiste Thierry Santa, n'a pas passé le pic envisagé dans l'évolution de la maladie. D'où l'importance de respecter les gestes barrières et le confinement général en vigueur depuis une semaine. Un confinement dont la prolongation fait partie des options privilégiées.Prochain point de situation du gouvernement à 15 heures, aujourd'hui, en direct sur nos antennes radio et télé, ainsi que notre page Facebook.
 

Environ 1700 Calédoniens à rapatrier à partir de vendredi

L'autre information du jour a été délivrée en deux temps : le plan de rapatriement des Calédoniens bloqués à l'extérieur a été dévoilé le matin et précisé l'après-midi. Lors d'une conférence de presse menée par Gilbert Tyuienon, avec quatre autres personnalités politiques et coutumières. Puis lors du point classique, par Thierry Santa. A ce stade, 1705 voyageurs ont été recensés, dans une quarantaine de pays et de territoires. 
 

Les retours de Métropole attendront au moins deux semaines

Ces Calédoniens coincés par la fermeture des aéroports sont au moins 425 en Australie, 413 en Nouvelle-Zélande et 391 en Métropole. Les deux premiers vols retour sont annoncés pour vendredi - 130 personnes ramenées de Sydney, et une soixantaine de Tokyo. Le principe de priorité a été rappelé : d'abord le personnel médical, les urgences de santé, les situations financières difficiles, les fins de visa et les familles. Mais il n'y aura pas de retour de l'Hexagone avant le 14 avril. 
 

En confinement une fois rentrés

Ces vols seront supervisés par la Dass, selon un processus très strict afin d’éviter de faire à nouveau entrer le Covid-19 dans le pays : contrôle médical avant embarquement, médecins à bord et contrôle à l'arrivée. Avant un confinement strict une fois sur le Caillou, dans un hôtel en cas de suspicion de Covid-19, ou à domicile.  

Les coutumiers associés

Le sénat coutumier, qui avait demandé la fermeture des vols à l’international, a revu sa position. Très réticente face aux arrivées de voyageurs en pleine pandémie, la grande chefferie de Païta a elle aussi accepté les retours, après âpres discussions. Pour être rassurée sur le dispositif sanitaire, elle sera mise à contribution afin de convoyer les bus de passagers vers les lieux de confinement. 
 

Des hôpitaux en renfort

Les hôpitaux se préparent à une éventuelle accélération de l'épidémie. Le Médipôle est le seul à prendre en charge les cas de Covid-19. Mais d'autres structures s'organisent pour libérer de la place : le pôle sanitaire Nord, la clinique Kuindo Magnin ou encore le CHS de Nouville. Des lits supplémentaires ont été préparés pour accueillir les patients du Médipôle, hors malades du coronavirus.
A retrouver sur notre site.
 

Face à la pandémie, la province Nord mobilisée

La province Nord a commandé un demi-million de masques, et cinq respirateurs. Ses dispensaires restent opérationnels. Il est question de réquisitionner des hôtels pour accueillir les patients en attente de résultats, qui sont dépistés dans les trois sites hospitaliers. Un guichet unique a été mis en place pour les entreprises, un numéro vert pour les questions de santé et de social... Tour d'horizon des dispositifs : 

Le confinement vu de Koumac

Le Nord où nous sommes allés voir comment les communes s'adaptaient à la situation. A Koumac, les gardes-champêtres vont au contact de la population. Pour faire de la prévention, et rappeler aux habitants les règles de confinement.
A retrouver sur notre site.
 

Pas de quota à la caisse

La direction des Affaires économiques rassure : les mesures de restriction, traduites par des quotas sur les produits de première nécessité, ne sont plus d'actualité. Les acteurs de la distribution sont invités à lever l'ensemble de ces mesures mises en place le 18 mars.
 

Enquête sur l'impact économique

Les entreprises ont jusqu'à demain pour participer à l'enquête en ligne lancée par plusieurs acteurs économiques. Le but : mesurer au plus près les effets de la crise sanitaire et affiner les réponses à y apporter. 

Ces agriculteurs qui encaissent

On l'a dit, les agriculteurs bio en vente directe ont trouvé des effets positifs à la situation. Mais l'agriculture conventionnelle commence à souffrir de la fermeture des restaurants et cantines et du ralentissement de l'économie en général. Les exploitants cherchent d'autres manières d'écouler leurs produits. 
Un reportage à retrouver sur notre site.
 

Mieux encadrer le travail hors confinement

Côté employés, du public comme du privé, l'Usoenc monte au créneau. Le syndicat demande davantage de dialogue social dans le cadre du travail maintenu durant le confinement. Il propose des mesures allant du maintien de tous les salaires pour mars et avril, à la prime de risque pour tous les professionnels indispensables.  

Sept règles pour ne pas asphyxier internet

Le télétravail sollicite la bande passante, de même que les cours à distance, la quête d'infos, le lien gardé avec les proches et différentes distractions. Bref : forte augmentation des connexions internet et des usages en ligne. Dans un courrier commun, les fournisseurs d'accès demandent de respecter quelques règles pour garantir l'accès à tous. 

Faire du sport par pandémie

S'adapter au confinement, c'est aussi faire du sport autrement. Les salles de gym et les clubs sont à l’arrêt, les déplacements sont fortement réduits. Difficile de brûler des calories ! A Nouméa, les accros au sport tentent de se dépenser tant bien que mal.