Sur le banc des accusés, 11 personnes représentant les sociétés de transport impliquées dans l’affaire.
L’enquête ouverte en 2013 couvre une période de 2 ans.
Années durant lesquelles 8 sociétés de déménagement auraient fait de petits arrangements avec quelque 600 militaires : gendarmes, et personnel des trois armées (Air, Terre, Mer), aujourd’hui, tous hors du territoire.
Des faux devis surfacturés
En échange de faux devis surfacturés, les militaires recevaient des compensations non facturées sous forme d’avantages commerciaux : voyages, locations voitures ou sommes d’argents.
Les avocats de la défense ont dénoncé l’absence de ces derniers, qui, selon eux, n'ont même pas été poursuivis par le Procureur de la République, alors que la procédure engagée date déjà de 2012.
Pour les avocats de la défense, le tribunal de Nouméa est incompétent pour juger cette affaire.
Les accusés : déménageurs, gendarmes et le personnel des trois armés devraient comparaître devant une juridiction militaire.
Le tribunal a renvoyé l’affaire au 26 août 2016 pour laisser le temps au ministère public (le parquet) d’obtenir des informations sur les militaires impliqués.
Maitre Jean-Jacques Deswarte - Avocat de la défense (entreprise)
Des propos recueillis par Brigitte Whaap et Michel Bouilliez