La sécheresse a des conséquences jusque dans les ruches de Nouvelle-Calédonie: elle a favorisé la production de pollen plutôt que de miel, dont le prix connaît une forte hausse.
Antoine Letenneur et Christian Favennec, avec F.T.•
«L’abeille doit absolument travailler», explique Gérard Dorchy, l'un des quelques 600 producteurs de miel que compterait la Calédonie. «S’il y a moins de fleurs à butiner, elle va se concentrer sur la matière qu’il y a à récolter. Cette année, avec la sécheresse, on a eu moins de nectar, mais plus de concentration sur le pollen. Personnellement, j’ai fait des récoltes trois fois supérieures aux années précédentes.» Le reportage d'Antoine Letenneur et Christian Favennec.