Le projet de délibération de la politique éducative a été adopté dans sa globalité ce jeudi à l’assemblée de la province Sud. Objectif : retrouver une école de l’excellence, à travers le numérique et le bilinguisme.
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La version 2020 de la politique éducative a des priorités récurrentes : entre autres, la réussite et l'ouverture sur le monde, tout en conservant la culture océanienne. Pour retrouver une « école de l'excellence », l'objectif de l'exécutif est de mettre en place plusieurs mesures, à l'image
d'un premier internat de la réussite. Un établissement qui pourrait intégrer cinquante élèves défavorisés, détéctés pour leurs compétences.
Une mesure saluée par Alosio Sako, chef de groupe FLNKS Sud. « Il y a une volonté d’améliorer la réussite scolaire, très bien. Au niveau de l’internat, il faut en ouvrir plusieurs, pour permettre aux enfants issus de familles défavorisées de pouvoir travailler convenablement ». Le chef de file du parti à la province Sud déplore en revanche le taux d’échec scolaire des océaniens, en rappelant qu’il faut augmenter le niveau scolaire de l’ensemble de la population.
Alosio Sako, chef de groupe du FLNKS Sud, au micro de Martine Nollet :
Autre nouveauté : une école plus « branchée », avec un cartable numérique. Une révolution pour les élèves qui n’auront plus à porter leur cartable et qui pourront accéder à d’autres méthodes de travail. « La modernisation de notre éducation est importante, à travers un cartable numérique par exemple, de manière à ce que petit à petit, les élèves s’approprient cet outil-là. Ils en auront besoin dans leur vie professionnelle », assure Sonia Backès, présidente de la province Sud.
Sonia Backès, présidente de la province Sud, au micro de Martine Nollet :
L’exécutif souhaite également donner un second souffle aux écoles bilingues, avec l’ajout de trois écoles proposant des cursus en français et en anglais. « La question de l’ouverture sur le monde est importante, l’idée c’est de renforcer le bilinguisme, de renforcer les six écoles que l’on a et d’en ajouter trois, dans le courant de la mandature », poursuit la présidente de la province Sud Sonia Backès.
Une école rejetée par Nina Julié, qui doute de l’efficacité de la mesure, par manque de suivi après le CM2. L'élue propose de former l'ensemble des enseignants de CM2 en anglais, afin que la continuité soit établie.
La sécurité est « axe fort » selon Sonia Backès, pour lequel la province a développé un plan, pour une partie des écoles primaires explique Gilles Brial, vice-président en charge de l’enseignement à la province Sud. « On a mis en place un module de médiation à l’école primaire. L’ensemble des CM1 des écoles de la province Sud, vont suivre cette formation à la médiation. L’objectif, c’est de sortir la violence dans les établissements ».
L’accent sera également mis cette année sur l’implication des parents et la valorisation du statut des enseignants, à travers divers outils. Milakulo Tukumuli, troisième vice-président de la province Sud, revient sur l’importance de la famille et de ses valeurs. « Même si les collectivités mettent en place des dispositifs, rien ne remplace une famille. C’est le socle de tout. Un enfant, s’il est heureux dans sa propre famille, il va travailler », assure l'élu.
Milakulo Tukumuli, troisième vice-président de la province Sud, au micro de Martine Nollet :
Pour rappel le budget de l’enseignement représente 16 milliards de francs cfp pour 2020. Le projet de délibération a été adopté ce matin dans sa globalité.
Gilles Brial, vice-président de la province Sud en charge de l'enseignement, au micro de Bernard Lassauce et Michel Bouilliez :
d'un premier internat de la réussite. Un établissement qui pourrait intégrer cinquante élèves défavorisés, détéctés pour leurs compétences.
Une mesure saluée par Alosio Sako, chef de groupe FLNKS Sud. « Il y a une volonté d’améliorer la réussite scolaire, très bien. Au niveau de l’internat, il faut en ouvrir plusieurs, pour permettre aux enfants issus de familles défavorisées de pouvoir travailler convenablement ». Le chef de file du parti à la province Sud déplore en revanche le taux d’échec scolaire des océaniens, en rappelant qu’il faut augmenter le niveau scolaire de l’ensemble de la population.
Alosio Sako, chef de groupe du FLNKS Sud, au micro de Martine Nollet :
Alosio Sako FLNKS Sud
Numérique
Autre nouveauté : une école plus « branchée », avec un cartable numérique. Une révolution pour les élèves qui n’auront plus à porter leur cartable et qui pourront accéder à d’autres méthodes de travail. « La modernisation de notre éducation est importante, à travers un cartable numérique par exemple, de manière à ce que petit à petit, les élèves s’approprient cet outil-là. Ils en auront besoin dans leur vie professionnelle », assure Sonia Backès, présidente de la province Sud.
Sonia Backès, présidente de la province Sud, au micro de Martine Nollet :
Politique éducative Interview Sonia Backès
Bilinguisme
L’exécutif souhaite également donner un second souffle aux écoles bilingues, avec l’ajout de trois écoles proposant des cursus en français et en anglais. « La question de l’ouverture sur le monde est importante, l’idée c’est de renforcer le bilinguisme, de renforcer les six écoles que l’on a et d’en ajouter trois, dans le courant de la mandature », poursuit la présidente de la province Sud Sonia Backès.
Une école rejetée par Nina Julié, qui doute de l’efficacité de la mesure, par manque de suivi après le CM2. L'élue propose de former l'ensemble des enseignants de CM2 en anglais, afin que la continuité soit établie.
La sécurité renforcée
La sécurité est « axe fort » selon Sonia Backès, pour lequel la province a développé un plan, pour une partie des écoles primaires explique Gilles Brial, vice-président en charge de l’enseignement à la province Sud. « On a mis en place un module de médiation à l’école primaire. L’ensemble des CM1 des écoles de la province Sud, vont suivre cette formation à la médiation. L’objectif, c’est de sortir la violence dans les établissements ».
Implication des parents
L’accent sera également mis cette année sur l’implication des parents et la valorisation du statut des enseignants, à travers divers outils. Milakulo Tukumuli, troisième vice-président de la province Sud, revient sur l’importance de la famille et de ses valeurs. « Même si les collectivités mettent en place des dispositifs, rien ne remplace une famille. C’est le socle de tout. Un enfant, s’il est heureux dans sa propre famille, il va travailler », assure l'élu.
Milakulo Tukumuli, troisième vice-président de la province Sud, au micro de Martine Nollet :
Milakulo Tukumuli Politique éducative interview
Pour rappel le budget de l’enseignement représente 16 milliards de francs cfp pour 2020. Le projet de délibération a été adopté ce matin dans sa globalité.
Gilles Brial, vice-président de la province Sud en charge de l'enseignement, au micro de Bernard Lassauce et Michel Bouilliez :