Coupe Clarke : les parieurs sont aussi dans les starting-blocks

Nico est un passionné des paris hippiques. Pour la Casinos Coupe Clarke, il jouera, c'est sûr. Mais même si c'est une course locale avec des chevaux connus, il ne changera pas sa méthode et il laissera le hasard décider. "Moi, je joue au hasard, raconte-t-il. On m'a dit que c'était la meilleure façon de faire. Quand on analyse trop, des fois, ce n'est pas tellement bien. Les plus gros gains sont gagnés avec un pari aléatoire." 

Nicolas joue à la station-service de Belle-Vie, à Nouméa, un des points PMU les plus sollicité. Sur place, les paris ont ouvert le samedi matin, à la veille de la course. Et il y a une certaine effervescence autour de l'événement hippique le plus important du pays. "Je sens une ambiance particulière, explique Alain Duparc, gérant de la station-service des Marais à Nouméa. On a les fans qui viennent assez tôt. Ce sont des gens très renseignés qui s'intéresse aux chevaux. Ils discutent entre eux des chevaux, des courses, des paris et cela amène une ambiance particulière."

Paris sur place...

Du côté de l'hippodrome Henry-Milliard à Nouméa, tout est également mis en place pour prendre les paris lors de la réunion de la Coupe Clarke. Parmi les enjeux principaux, l'installation de borne nécessaire aux nombreux paris pris sur place. "On a quatre bornes de paris, détaille Jonathan Wang, prestataire PMU en Nouvelle-Calédonie. Avec quatre personnes au guichet et aux extrémités du comptoir, des bornes automatiques où les gens qui disposent d'une carte magnétique PMU peuvent faire leurs paris sans avoir besoin de passer au guichet."

... gérés au Brésil

Une organisation des paris en lien avec le Brésil. À des milliers de kilomètres de Nouméa. Les paris organisés à l'hippodrome sont gérés par une entreprise du géant Américain. "Cela peut paraître étonnant que les paris des courses calédoniennes soient gérés à l'autre bout du monde, reconnaît Philippe Guichard de la fédération des courses hippiques de Nouvelle-Calédonie. Je suis en lien direct avec eux via un groupe What'sApp créé pour l'occasion et je leur indique tout ce qu'il se passe ici, début, arrivées, chevaux non-partants, réclamations. Je suis leurs yeux ici à Nouméa."

En 2022, les turfistes ont misé 480 millions de francs toute courses confondues dans l'année. Cela concernait donc surtout des événements en Australie et en France. La seule Coupe Clarke et les autres courses de la réunion du jour représentait 1.5 million de francs de paris en local.