Après une défaite de justesse face à Poissy en 2013 (2-1), puis une élimination toute aussi rageante face à Epernay en 2015 (3-2), et une troisième en 2019 face à Pierrots-Vauban (3-1), Hienghène a découvert mercredi soir lors du tirage au sort du 7e tour de la Coupe de France, son nouvel adversaire.
Cette fois, le club de la côte Est se rendra dans l'Aisne pour affronter l'Olympique Saint-Quentin, club de National 2, quatrième niveau du football français, et actuel 13e de son championnat.
Sur le papier, le club de l'Aisne reste favori, mais en Coupe de France, ce genre de considération peut vite être balayé. En témoigne justement le match contre Epernay en 2015. La formation emmenée par Bertand Kaï menait 2-0 peu avait l'heure de jeu avant d'écoper d'un rouge resté en travers de la gorge des joueurs de Hienghène, puis de se faire renverser par le club Métropolitain (3-2).
Alors forcément, du côté de Hienghène, on veut y croire. "Sur le papier, Saint-Quentin est supérieur. Mais on est dans l'inconnu donc on verra sur place ce que ça donne", commente Carl Fisdiepas, président de Hienghène sport.
La réaction de Carl Fisdiepas, au micro de Stéphanie Chenais :
Réaction Carl Fisdiepas
Même avis du côté de Saint-Quentin. Le manque de données sur l'adversaire pousse à la prudence. "On sait si c'est un bon tirage à la fin du match, explique Johan Jacquesson, entraîneur de Saint-Quentin. Comme je n'ai pas d'infos, je n'ai pas la prétention que c'est un bon tirage." Reste que Saint-Quentin aura pu tomber sur un club d'un tout autre calibre comme Bastia (L2), Valenciennes (L2) ou le Red Star (N1).
La réaction de Johan Jacquesson :
Réaction Johan Jacquesson (Olympique Saint-Quentin)
Pour Hienghène, un autre facteur sera à gérer avant le déplacement. C'est la disponibilité des joueurs, déjà beaucoup sollicité en septembre pour la Ligue des champions.