2012, LE REPERE
A l'époque, Alain Moizan est l'entraîneur principal de la sélection cagoue. L'équipe est bien différente de celle d'aujourd'hui. Elle évolue alors avec deux attaquants de pointe : Jacques Haeko et Bertrand Kaï. Georges Gope-Fenepej est présent sur le côté gauche du milieu de terrain. A l'opposé, Iamel Kabeu occupe le flanc droit. Dans l'axe, Marius Bako et Olivier Dokunengo sont titulaires. La défense est également solide avec Dominique Wacalie, positionné en latéral gauche, une charnière Emile Béaruné et Joël Wakanumuné, et Judicaël Ixoée à droite. Dans les cages, Rocky Nikeyine.Alain Moizan n'a rien oublié de ce moment magique, le 8 juin 2012 à Honiara, aux Salomon. L'état d'esprit avait été prépondérant :
Ambition et cohésion : la recette des Cagous 2012 pour Alain Moizan
ILS L'ONT DEJA FAIT
Dans la sélection calédonienne, on trouve huit rescapés de ce match historique. L'attaquant Bertrand Kaï, le milieu Joël Wakanumuné, et les défenseurs Emile Béaruné et Judicaël Ixoée sont encore titulaires, quatre ans après. Roy Kayara et Georges Béaruné, remplaçants en 2012, sont désormais des pièces importantes du collectif. Enfin Jean-Marc Ounémoa a troqué ses habits de gardien suppléant pour ceux d'entraîneur en charge des portiers. Et Thierry Sardo est passé du poste d'adjoint à celui de sélectionneur. Vont-ils à nouveau créer la sensation ? Le sujet diffusé hier soir dans le journal télévisé d'NC1ère (images : archives OFC et Nicolas Fasquel / montage : Natacha Faure).DU CARACTERE
Le parcours des Cagous n'a pas été de tout repos jusqu'ici. Menée 1-0 contre les Papous, la sélection est parvenue à égaliser et aurait même du l'emporter sans ce penalty de Zéoula, repoussé par la barre transversale dans les arrêts de jeu. Face aux Samoa, elle a rempli le contrat de marquer le plus grand nombre de buts possible sans en encaisser (7-0). Enfin, dans un match compliqué contre les rivaux et tenants du titre tahitiens, les Calédoniens ont ouvert le score avant de céder le nul dans les arrêts de jeu ... mais pas la défaite, synonyme d'élimination. Il y a du positif dans ce parcours en terme d'état d'esprit. Il y a de la qualité technique, aussi, dans la construction du jeu et un grand nombre d'occasions à chaque match.
ABSENCES EN DEFENSE COTE KIWI ...
Chez nos voisins néozélandais, le visage de la sélection a complètement changé. Si le système de jeu reste identique avec cinq défenseurs, trois milieux de terrains et deux attaquants, ce ne sont plus les mêmes joueurs qui occupent les postes. L'arrière garde est nettement moins expérimentée qu'en 2012. Dans les deux tableaux ci-dessous, nous comparons le nombre de capes internationales des défenseurs kiwis, d'une édition à l'autre de la Coupe des Nations.1/2F contre NC à Honiara / 8 juin 2012
TONY LOCHHEAD (47) LEO BERTOS (56) IVAN VICELICH (88) TOMMY SMITH (29) BEN SIGMUND (31) |
En 2012, tous les défenseurs néozélandais alignés pour la Coupe des Nations avaient participé à la Coupe du Monde 2010. Ils s'étaient classés 3e derrière le Paraguay, la Slovaquie et devant ... l'Italie des Buffon, Gattuso et Pirlo. Leur bilan : 1-1 contre la Slovaquie, 1-1 face à l'Italie, et 0-0 face au Paraguay.
1/2F contre NC à Port Moresby / 8 juin 2016 / Défense possible
KIP COLVEY (2) LOUIS FENTON (5) SAM BROTHERTON (4) LUKE ADAMS (3) TZIMOPOULOS (5) |