Il monte, dopé par les perspectives offertes par le marché des batteries électriques en Chine. Pour les traders et analystes de la City de Londres, le nickel prend « la position du Cobra ». La tonne de métal gagne 360 dollars en 24 heures.
Les métaux de base ont été très demandés cette semaine, et particulièrement dans la nuit de jeudi à vendredi. Le cuivre et le nickel mènent « le bal des métaux » souligne le négociant Marex Spectron à Londres. Le nickel a franchi un nouveau seuil à la hausse, celui des 12.000 dollars la tonne (5,44$ par livre).
Les volumes de nickel achetés, à Londres et à Shanghai ont été « exceptionnels » poursuit Marex Spectron. A 8 heures matin GMT, vendredi, 3800 transactions sur le nickel ont été enregistrées, ce qui représente une hausse de 128 % sur la moyenne des 20 derniers jours.
Un commentaire du sidérurgiste espagnol de l’inox a relancé la spéculation haussière. Acerinox souligne « une très forte demande pour les alliages de ferronickel », de type SLN 25 calédonien (Eramet) ou Larco (Grèce), ses deux fournisseurs. De son côté, le groupe minier brésilien Vale a annoncé une baisse de 4,3 % de sa production de nickel au Canada, ce qui contribue à stabiliser les stocks qui restent élevés. Enfin, les primes pour les briquettes de nickel, mais aussi pour les oxydes ont augmenté sur le marché Chinois, soutenus par la demande pour les batteries des véhicules électriques.
Dernier élément pris en compte par le marché des métaux (LME), l’accord de libre-échange existant entre la Chine et l’Australie. Les exportations de nickel australien vont s’en trouver facilité car les taxes en Chine sur les minerais et les métaux sont réduites de 85%. En conséquence, le géant australien BHP Billiton a annoncé cette semaine son intention de doubler la production d’une usine hydrométallurgique de nickel pour la porter à 200.000 tonnes.
Vendredi à l’ouverture de la Bourse des métaux de Londres, le nickel s’échangeait autour de 12.100 dollars la tonne (5,48$ par livre), en hausse de 3,5 %. En 30 jours, le métal progresse de 13 %.
Les volumes de nickel achetés, à Londres et à Shanghai ont été « exceptionnels » poursuit Marex Spectron. A 8 heures matin GMT, vendredi, 3800 transactions sur le nickel ont été enregistrées, ce qui représente une hausse de 128 % sur la moyenne des 20 derniers jours.
Un commentaire du sidérurgiste espagnol de l’inox a relancé la spéculation haussière. Acerinox souligne « une très forte demande pour les alliages de ferronickel », de type SLN 25 calédonien (Eramet) ou Larco (Grèce), ses deux fournisseurs. De son côté, le groupe minier brésilien Vale a annoncé une baisse de 4,3 % de sa production de nickel au Canada, ce qui contribue à stabiliser les stocks qui restent élevés. Enfin, les primes pour les briquettes de nickel, mais aussi pour les oxydes ont augmenté sur le marché Chinois, soutenus par la demande pour les batteries des véhicules électriques.
Dernier élément pris en compte par le marché des métaux (LME), l’accord de libre-échange existant entre la Chine et l’Australie. Les exportations de nickel australien vont s’en trouver facilité car les taxes en Chine sur les minerais et les métaux sont réduites de 85%. En conséquence, le géant australien BHP Billiton a annoncé cette semaine son intention de doubler la production d’une usine hydrométallurgique de nickel pour la porter à 200.000 tonnes.
Vendredi à l’ouverture de la Bourse des métaux de Londres, le nickel s’échangeait autour de 12.100 dollars la tonne (5,48$ par livre), en hausse de 3,5 %. En 30 jours, le métal progresse de 13 %.