La quatorzaine à l'hôtel, obligatoire à l'arrivée en Nouvelle-Calédonie, pourra être réduite à sept jours pour les arrivants vaccinés avec les doses de Pfizer ou de Moderna. La décision a été votée ce mardi par le gouvernement.
Si ils ont été vaccinés, les voyageurs entrant (ou rentrant) en Calédonie auront bientôt accès à un protocole sanitaire spécifique. Et ils n’auront que sept jours à faire en isolement à l’hôtel, au lieu de quatorze actuellement. La décision a été votée à l’unanimité ce mardi 27 avril, en séance collégiale du seizième gouvernement. Elle doit entrer en application dans les jours à venir, le temps que l'arrêté soit signé par le président du gouvernement et par le haut-commissaire.
A quelles conditions ?
- Il faut que la personne concernée ait reçu les deux doses de vaccin, au minimum quatorze jours avant leur arrivée.
- Elle devra en faire la déclaration via le formulaire de demande d’entrée en Calédonie, avec copie du certificat de vaccination. Chaque demande sera transmise au médecin de la quarantaine, qui validera son éligibilité ou non au protocole.
- Il doit s'agir des vaccins à ARN messager de Pfizer/BioNTech ou Moderna.
- La personne sera soumise à protocole pour confirmer qu'elle est bien immunisée et non contagieuse.
Selon quel protocole ?
- Fournir un test PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ.
- Passer deux tests de contrôle à l’arrivée à son hôtel de quarantaine, en Calédonie : un test sérologique qui devra s’avérer positif (on vérifie l’immunité par la présence d’anticorps) ; un test PCR qui devra s’avérer négatif (on vérifie la présence du virus).
- En cas de résultats douteux (limite du seuil d’immunité, sérologie négative ou très faiblement positive), la personne poursuivra le protocole classique de quarantaine, à savoir quatorze jours).
- Si les résultats obtenus sont conformes à ce nouveau protocole, un nouveau test PCR sera effectué au septième jour de quarantaine. Ce résultat devra être négatif pour permettre au voyageur de quitter la quarantaine à J7.
D'après "les dernières études scientifiques"
Ce protocole, défend le gouvernement, "s’appuie sur les dernières études scientifiques sur les vaccins à ARNm qui montrent leur efficacité contre les formes sévères et modérées de Covid-19, ainsi que la réduction du risque d’infection pour les personnes vaccinées s’agissant de la souche historique du virus, du variant britannique (majoritaire en Métropole) et du variant sud-africain."
Résumé par Dave Wahéo-Hnasson et Carawiane Carawiane :