Première étape dans l’allègement des mesures sanitaire à partir de ce lundi 28 février et jusqu’au 13 mars. Le gouvernement parle d’un "plan de sortie de crise".
Pour le moment, seuls certains professionnels sont concernés par cette suppression du pass sanitaire. En premier lieu ce que l’on appelle le service à la personne, comme les coiffeurs et les esthéticiennes. "On a joué le jeu jusque-là, mais maintenant on ne voit plus l’intérêt de ces mesures donc on est content d’avoir cet allégement, se réjouit Elodie, coiffeuse à Nouméa. Ne plus avoir à tenir le registre d’accueil et de contrôler les pass sanitaires, c’est un soulagement. Il faut dire qu’on avait une partie de nos clients qui ne venaient plus parce qu’ils n’étaient pas vaccinés ou étaient contre le pass. Maintenant, on espère les retrouver", sourit-elle.
Tout le monde ne va pas connaître le même soulagement tout de suite. Le pass reste obligatoire pour aller au cinéma ou au restaurant. Même chose pour le casino, l’aquarium ou les discothèques.
Plus de pass pour le Betico ou Aircal
C’est terminé en revanche pour les personnes qui ont besoin de prendre le Betico, le car Raï ou l’avion. Ce samedi matin à l’aérodrome de Magenta, beaucoup d’usagers n’étaient pas au courant de cette évolution des mesures, mais ceux qu’ils l’étaient connaissaient une forme de soulagement eux aussi. "Avec le Pass Sanitaire, ceux qui n’étaient pas vaccinés devaient payer pour se faire tester et pour les familles nombreuses cela revenait cher", explique une femme avant de monter dans l’avion.
Mais à l’inverse, certains usagers regrettent cette décision. "Moi cela me dérange un peu, parce que c’est un outil qui protège la population, commente un autre passager. La maladie est toujours là, alors pour moi, que ce soit le vaccin ou le pass, c’est une protection."
Autre changement, à partir de lundi, toutes les manifestations sportives sont désormais autorisées. Jusqu’alors seules les fédérations et les ligues pouvaient organiser des compétitions.