Depuis 15 jours, les chiffres de la pandémie sont en constante diminution. La courbe du taux d’incidence a atteint 167 cas de Covid pour 100 000 habitants en sept jours. En comparaison au plus fort de la crise, ce taux atteignait 1250. C’est ici un indicateur particulièrement scruté par les pouvoirs publics et les services sanitaires. L’objectif affiché est que celui-ci passe en dessous de 100.
Autre indicateur intéressant, le taux de positivité diminue également. "Le taux de positivité baisse quotidiennement aussi donc c’est encourageant", déclare le Dr Thierry de Greslan, président de la commission médicale du CHT, ce samedi 23 octobre.
Moins de pression pour les soignants
Mais ce qui est le plus encourageant reste la décrue de la pression hospitalière. "Au plus fort de la crise, on avait plus de 300 à 350 patients hospitalisés sans compter les hôtels. Aujourd’hui, on a plutôt 50 patients dans le service, moins d’une trentaine en réanimation donc 3 fois moins qu’il y a 15 jours et on a moins de 50 patients en hôtels", détaille Thierry de Greslan. De bons chiffres qui résultent des sacrifices concédés par la population comme le confinement, les gestes barrières ou la vaccination.
Une deuxième vague toujours possible
Cependant, il faut faire attention, à ne pas se relâcher, une seconde vague est attendue. "Le rebond est aussi dicté par le taux de vaccination donc on attend. Je suis très fier de la population calédonienne. Le taux de vaccination n’est pas si faible que ça, il est très probable qu’on ait une seconde vague mais de faible importance", explique-t-il.
75,23 % de la population vaccinable ont reçu une première dose de vaccin et 64,98 % de la population vaccinable ont un schéma vaccinal complet au 23 octobre. Ces chiffres ne comptabilisent pas les personnes guéries et qui sont immunisées. L'objectif pour atteindre l'immunité collective est alors fixé à 85% de personnes vaccinées.
Ce samedi 23 octobre, aucun décès lié au Covid n’était à déplorer. Une première depuis le début de la crise sanitaire. Des efforts seront cependant encore demandés à la population. Et ce, afin que la liste des décès liés à la maladie ne s’allonge pas indéfiniment.
Le reportage de Louis Perin